The Sinners Fetish party III, samedi 3 décembre 2022

The Sinners 3

   Samedi dernier, j’ai participé à la Fetish Sinners party, une excellente soirée à tous points de vue. Ce chapitre 3 inscrit définitivement la Sinners dans le paysage de nos soirées préférées !

   Déjà, j’aime le lieu, nos chères Caves St Sabin et ses recoins. Je ne sais plus qui m’a dit : « on est comme à la maison ! ».
   J’aime aussi l’excellente programmation musicale : musique goth, dark electro… et toute la décoration spéciale Sinners qui nous plonge dans une ambiance iconoclaste et transgressive : les vitraux projetés au plafond de la première salle de danse, le vitrail d’église derrière le DJ du deuxième dancefloor, les hosties sur le bar… Je me demande si on peut en prendre, ou si elles sont là uniquement pour la déco ? Dans le doute, je préfère communier autrement 😊. Et toujours cette belle croix en métal noir qui trône dans le bar, et nous inspire à chaque instant. Une croix catholique, vision troublante.
   Je suis accompagnée de deux amis qui découvrent les lieux et la soirée pour la première fois. Je revois les Caves à travers leurs yeux : les trois grandes caves en enfilade, les petites salles cosy sur les côtés, les oubliettes tout au fond de la dernière salle, avec ce grand escalier bordé de bougies, direction le paradis ?
   Nous sommes arrivés tôt, nous en profitons avec mon ami co-auteur pour solliciter un photographe. Nous avons envie de poser afin d’illustrer notre feuilleton qui se passe en enfer. C’est le monde à l’envers : au départ ce sont les photos des soirées The Sinners qui nous ont donné des idées, à présent, nous avons pris de l’avance dans l’écriture, et nous manquons de photos… Les photographes que je connais ne sont pas encore arrivés, mais un photographe super sympa veut bien immortaliser nos projets, vite, avant que tout le monde n’arrive, sous les yeux des amis un peu goguenards ^^

   Il était temps, les participants arrivent en foule, et la soirée bat son plein. Des créatures vêtues de leurs plus beaux atours surgissent : je me souviens d’un aviateur fetish avec ses Ray-ban, d’un viking tatoué avec son armure de perles et sa princesse tatouée, j’ai croisé aussi des nonnes perverses, un prêtre, un beau masque de cervidé, des tenues fetish plus affriolantes et sexy les unes que les autres… Tout le monde a joué le jeu ! (« Strict fetish dress code » : cela peut sembler une contrainte à première vue, mais nous vivons un « rêve éveillé » grâce à tous ces ingrédients réunis : le décor, la musique, et les participants eux-mêmes !)
   Nous naviguons entre les différents espaces, en nous faufilant :
   – la petite salle dédiée au shibari où un ami shibariste officie. Il encorde mon amie démone, je suis tentée un instant par les cordes moi aussi, mais je ne tiens pas en place, je sais que le shibari s’inscrit dans un temps long et recueilli.
   –  les deux dance floor, avec une préférence pour celui du fond peut-être, avec son éclairage rouge sombre et ses cages qui offrent de multiples possibilité de jeux.
   Je surprends du coin de l’œil une très jolie scène : deux jeunes femmes s’accrochent aux barreaux des cages, elles sont toutes proches l’une de l’autre. La première se fait fouetter par deux petits fouets maniés « à la Florentine », elle danse en même temps, visiblement ravie du traitement, les fouets claquent sur sa jupette, tandis que sa voisine se fait fouetter à l’aide d’un long martinet. Elles se rapprochent s’enlacent, s’embrassent, sans cesser d’être flagellées. Elles joignent leurs bras, le dominant fouette leurs bras réunis, sans parvenir à les séparer. J’ai aimé leur complicité dans le jeu !
   J’observe aussi une belle séance dans l’une des cages : une soumise reçoit une fessée d’une main et des coulées brûlantes de cire d’une autre. J’aime la flamme des bougies, le mélange des sensations que j’imagine, la soumise semble en redemander. Plus tard, ce sont deux amies qui investissent cette cage, je les rejoins pour les distraire un instant… Puis, un homme gracile se fait fouetter le dos, le torse, avant que des ongles ne viennent le lacérer. La dominatrice fouette et griffe joyeusement, un grand sourire aux lèvres.
   Je crois que j’aurais pu rester toute la nuit à danser à proximité de ces cages, et mêler les plaisirs, ceux de la danse et ceux des yeux, en regardant les belles séances qui se succèdent… mais tout ceci fini par me mettre en train et me donne envie de jouer aussi 😉 Je jette un voile pudique sur mes agissements, je dirai seulement que j’ai profité d’un délicieux massage de pieds dans la petite pièce à l’écart, tout en regardant une énergique flagellation juste en face de moi. Un moment tout en contraste, j’ai savouré !
   Bientôt, les jeux se déroulent partout, jusque dans les escaliers où un homme à demi étendu sur les marches de pierre froides endure des coulées de cire chaude sur son poitrail. Quant aux oubliettes, désertes et fraîches au début, elles sont à présent bondées, et chaudes bouillantes, pour des jeux bdsm plus coquins ^^ (nouveau voile pudique !)
   L’aube me surprend, la musique s’éteint sur un dernier tube, et nous sommes frappés de stupeur, serait-ce déjà la fin ? Je suis la première à me ressaisir, d’un bond je rejoins le vestiaire pour éviter la queue. Un jour je m’attarderai… les derniers instants ont leur charme aussi, il se passe des choses dans les files d’attente…

    Les Sinners nous ont plongé dans une ambiance fetish bdsm comme on les aime : des retrouvailles en musique, des jeux bdsm joyeux et sensuels partout… on en redemande ! Merci à tout le staff, que ce soit à l’accueil, au bar, aux platines, c’était top !
   C’était bon de revoir tant d’amis ! Et de faire de nouvelles connaissances… je pense à ce couple qui m’a remercié pour mon blog : ils ont découvert la soirée et se sont lancés grâce à mes récits, ça m’a fait chaud au cœur 😊
   Je vais continuer alors…

   Seul regret, je ne suis pas allée revoir Pat qui proposait ses massages bdsm près de la première salle ! J’ai manqué de temps… je me promets d’en profiter la prochaine fois 😊 (et j’ai oublié aussi de goûter le cocktail composé démocratiquement par sondage !)
   On connaît déjà la date de la prochaine Sinners : 11 mars 2023 ! Une date déjà inscrite en lettres de feu dans mon agenda… The Sinners nous promettent un nouveau concept, d’après le flyer que l’on nous distribue à la fin. Je crois deviner qu’il n’y aura ni photos, ni vidéos cette fois, pour nous permettre de nous lâcher encore plus… « Black edition », tout un programme !

2022-12-06 10

   Pour en savoir plus :
   Le site The Sinners 
   Facebook
   Instagram

    Photo : selfie vite fait, sera remplacée dès que possible !

2 commentaires

  1. Clarissa a écrit :

    Merci Sextantis ! Oui, il faut venir la prochaine fois

  2. sextantis a écrit :

    Quel récit! Cela donne envie de découvrir cette soirée. Et les Caves St Sabin que j’ai connu hors soirée BDSM doivent en effet être tout à fait adapter

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