La Wasteland Summerfest, une grande fête fetish dans une ambiance post-apocalyptique !
J’arrive très tôt, pressée de profiter de la fête !
Avant tout, déposer mes affaires dans un locker (casier à code). Je demande au stand du vestiaire un grand casier, histoire de réussir à caser mon sac. Il va entrer, assure le responsable à la jeune femme qui s’occupe de moi. Elle me remet un ticket avec un numéro de locker et son code, et je me mets en quête. Stupéfaction, il est situé si haut que je ne peux pas l’atteindre, je suis trop petite, c’est vexant !
Je retourne au stand des lockers, et leur demande s’il est possible d’avoir un casier situé plus bas, car hum, je ne suis pas assez grande (cette humiliation ^^) .
– Impossible hélas, les grands casiers sont ceux qui sont tout en haut, les autres sont les petits. Quelqu’un va vous aider, ne vous inquiétez pas !
Effectivement, les hollandais sont adorables, et grands, ils se bousculent tout sourires pour m’ouvrir mon casier. Qui ne s’ouvre pas, il y a un souci. Je retourne au stand exposer mon problème, le responsable m’accompagne, et constate la panne. Il fait un aller retour pour aller me chercher un autre ticket. Ah mince, ce nouveau locker n’a pas de porte, c’est ennuyeux. Hop, un aller retour de plus, pour constater au final que mon sac ne rentre pas, il a beau pousser de toutes ses forces, impossible ! Souriant, il me propose de le vider dans le casier, ça devrait le faire. Mais je préfère de loin lui confier mon sac, des étagères sont prévues pour les valises et les casques de moto. Et les sac à dos bourrés à ras bord ! Il est d’accord, je le remercie pour sa patience, et me dirige vers la « door bitch » qui vérifie le respect du dress code. Ça ne convient pas, ma veste se fait retoquer ! Je dois seulement porter ma petite robe fetish, malgré le froid, glarg. La door bitch, taquine, tire sur ma fermeture éclair et dévoile la naissance de mes seins. Le ton est donné ! Je m’incline, soumise à l’autorité, et surtout l’envie d’en être 😉 Je retourne une nouvelle fois, la dernière j’espère, penaude et mortifiée, plaider ma cause auprès de mon responsable du vestiaire préféré pour récupérer mon sac, le temps d’y glisser ma veste. Heureusement, je suis arrivée tôt avant la cohue ! Et il s’est montré compréhensif et indulgent face à toutes mes galères.. j’espère que les milliers de participants qui sont arrivés à ma suite ont mieux géré ^^ (plus tard, un ami hollandais connaissant le staff me proposera de négocier ma veste, mais je préfère encore grelotter entre deux dance floors !)
La fête peut enfin commencer, dans le frais et sous un léger crachin, avant que l’atmosphère ne se réchauffe avec la foule et les shows pyrotechniques. 4 dance floor, des performances, des artisans, des bars et des food trucks partout, des hollandais géants et souriants, hyper bienveillants, lookés Mad max… me voilà bientôt totally fluent in english… Ce plaisir de retrouver des amis hollandais qui m’accueillent avec eux, je les adore. Nous posons ensemble devant un artiste qui brosse nos portraits sur le vif en quelques traits ! Plaisi aussi de croiser des amis français, qui sortaient, pour une fois ! (Ils se reconnaîtront s’ils me lisent ^^).
Faire la fête de 13h à 5h du matin jusqu’à épuisement…avant de me diriger vers la gare. Plein de taxis racolent à la sortie, je me renseigne : quoi, 45 euros le forfait ? Bon, ce sera Uber et ses 15 euros.
Surtout, ne pas s’endormir sur un banc de la gare, où j’échoue avec d’autres épaves ensommeillées. J’attends mon train en buvant des litres de cafés, les deux heures les plus longues de ma vie, à lutter contre le sommeil malgré la pierre dure de mon banc et les courants d’air froid. Et là, je pourrais enfin dormir, bercée par le roulis du Thalys, dans ce siège de velours qui épouse mon corps, mais la fête flambe dans mes souvenirs, et l’envie d »écrire me démange.
Bon, j’ai juste raconté mes difficiles débuts, avant de les publier sur FB et m’endormir comme une masse. Réveil laborieux au terminus à Marne la Vallée, j’ai raté l’arrêt à Charles de Gaulle, mais finalement, c’est mieux (le premier train vers ma chère gare du nord étaient complets).
Note pour moi-même : je n’ai pas dormi du tout de 4h30 du matin samedi au dimanche 13h. Manque de sommeil géré super bien tout le temps de la fête, portée par l’excitation du moment, mais très difficile à la gare en attendant le train qui n’arrive jamais. Puis, sieste dimanche de 13h à 18h, et nuit « normale » dimanche soir de minuit à 8h. OK, c’est jouable sans nuit d’hôtel, à refaire 😉