Un dîner protocolaire – Chap.3

Les_Sorcieres_d_Eastwick
    Résumé des épisodes précédents :
    Trois amies dominatrices organisent un dîner de réveillon (Chap.1 : Association de dominas), et accueillent leurs soumis en les travestissant (Chap 2 : Transformation).
    La soirée ne fait que commencer !
    J’en profite pour vous souhaiter un excellent réveillon !

    ***

    Chap.3 Jeux variés

    Sandra, mise en train par le massage, se lève et ordonne.
    — Rémi, installe-toi contre le mur et présente-moi tes fesses.
    Lisa et Célia lui emboîtent le pas ; leurs soumis s’alignent le long du mur à côté de Rémi, à une certaine distance les uns des autres. Les trois femmes s’arment de leurs jouets préférés : le fouet pour Sandra, les martinets pour Lisa, et la cravache pour Célia, en alternance avec ses mains ; comment résister à de si belles fesses bien fermes ! Elle ne manque pas de reluquer les fessiers voisins, celui de Rémi n’est pas mal non plus ! Quant aux fesses de Julien, mmmm, à croquer…
    — On échange, propose-t-elle bientôt, curieuse de les tâter, pour changer de Jeannot.
    Elle se rue sur Julien et pétrit avec appétit ses chairs fermes, non sans jeter un coup d’œil à Lisa pour vérifier qu’elle n’est pas trop affectée, et surtout bien occupée de son côté. C’est le cas. Célia en profite et abuse, elle sort ses griffes, empoigne les hanches de Julien, le pince fort, avant de le mordre aux épaules. Un régal ! Elle est sur le point d’emprisonner son sexe dans sa main, avant de se ressaisir… elle s’égare là, c’est trop tôt ! Elle reprend sa cravache.

    Les trois dominas fouettent et frappent avec entrain, cherchant à créer de jolis effets roses sur les peaux, jusqu’à ce que Célia déclare forfait. Elle goûte moins les jeux d’impact que ses amies, elle a d’autres tours dans son sac.
    Elle récupère Jeannot et le déshabille. Elle flatte sa peau nue, se réjouissant d’avance d’y imprimer sa marque. Elle entreprend de le torturer subtilement, faisant rouler une roue à pics lentement sur son corps, l’enfonçant dans sa peau, se régalant des plaintes du jeune homme. Elle manie ensuite les pinces à seins, les accrochant à ses tétons si sensibles. Elle tire doucement sur les pinces, le faisant geindre de plus belle. Jeannot est devenu un instrument de musique dont elle tire les sons les plus troublants et les plus drôles. Elle abandonne finalement tous ses accessoires pour se livrer à son jeu préféré : le supplicier directement de ses mains. Elle le pince, empoigne ses chairs, frénétiquement ou doucement, excitée par ses gémissements étouffés. C’est fou tout ce qu’on peut faire avec les mains !
    Elle s’amuse ensuite à le décorer de pinces à linge et compose une œuvre d’art primitif à même sa peau. Ce serait bien plus beau avec des aiguilles, mais elle ne maîtrise pas cet art, et n’a pas la patience requise. Seule Sandra sait composer de magnifiques mandalas d’aiguilles sur la peau de ses soumis. Jeannot se plaint toujours faiblement, les pinces à linge s’accrochent parfois à un endroit particulièrement sensible, mais ce n’est rien à côté de ce que subissent ses malheureux compagnons d’infortune ! Ils crient à qui mieux mieux sous les redoutables coups de leurs dominatrices.
    Lisa et Sandra laissent tomber leurs instruments à leur tour ; elles ne sentent plus leurs bras, endoloris d’avoir tant fouetté.
     Célia a une idée, elle se dirige vers le sapin de Noël, et lui emprunte quelques boules.
     — C’est pour la bonne cause, fait-elle à l’intention de Sandra qui hausse un sourcil.
     Elle entreprend aussitôt de fixer une boule à chacune des pinces à sein de Jeannot.
     — Voilà, c’est plus festif ainsi, n’oublions pas que c’est le réveillon quand même ! Et je vais t’ajouter des boules ailleurs aussi, car avec ta cage de chasteté, les tiennes sont toutes recroquevillées.
     Les boules tintent en se cognant contre les barreaux en métal de la cage. Lisa s’empare à son tour de quelques boules, elle les accroche aux oreilles de son soumis, il est encore plus mignon comme ça, un vrai lutin de Noël ! Une lutine plutôt…
     — Nos cloches de Noël, s’amuse Célia, qui s’amuse de plus belle à balancer les boules de Noël contre la cage de chasteté de son soumis ; une chance qu’elles soient incassables !
    Sandra lui jette un regard noir, il y a un temps pour tout et le BDSM est une affaire sérieuse. Surtout avec ce qu’elle a prévu pour la suite ! Elle consulte ses playlists ; la musique change, devient plus méditative. Un Requiem, parfait pour le nouveau jeu qui s’annonce, plus solennel… Et pour sonner la fin de la récré !
    Les bougies éclairent la pièce depuis le début de la soirée, elles se sont creusées, accumulant de la cire fondue. Sandra demande aux soumis de déployer une grande bâche sur le sol et de s’allonger sagement les uns à côté des autres.
   — Pas trop près quand même ! Deshabillez-vous entièrement ! Oui, le collier aussi, et les boules de Noël… c’est bien. Et maintenant, après l’effort, le réconfort, s’amuse-t-elle, vous n’avez plus rien à faire, juste vous tenir tranquille.
   Elle distribue des bougies à ses amies et ouvre le bal, laissant glisser une goutte de cire sur le corps de Rémi. Célia hésite encore, elle caresse du bout des ongles le corps offert de Jeannot, cherchant à tracer des lignes éphémères sur sa peau, enfonçant ses ongles peu à peu. Les soumis voisins sont déjà constellés de paillettes de cire.
   — Alors Célia, tu rêves ? Il va s’endormir ton soumis, la provoque Lisa.
   — Je deviendrai son pire cauchemar, fait Célia d’une voix d’outre-tombe.
    Elle lève haut le bras, penche sa bougie. Une première giclée de cire se déverse sur la peau du jeune homme. Il grimace et serre les dents, mais aucun son ne s’échappe de ses lèvres. Seul son corps réagit à la brûlure, en un infime frémissement. Célia s’emballe, de nouvelles gouttes de cire parsèment sa peau. Elle s’efforce de dessiner de belles arabesques avant de renoncer, et pratique l’art abstrait à grandes coulées de cire.
    Bientôt, une pluie de cire s’abat sur les soumis, toutes les bougies sont vidées dans un chaos de rouge et de noir. Il ne leur reste plus un seul morceau de peau libre ! Il fait nuit ; les bougies se sont toutes consumées. C’est la fin du jeu… Pas tout à fait ! Sandra allume une lampe et donne des couteaux à ses amies ; c’est le moment de racler soigneusement leurs peaux, en arrachant quelques poils au passage. Les joies de l’épilation à la cire, enfin partagées par ces messieurs !

     C’est un travail long et minutieux, elles en ont bientôt assez, c’est sans fin cette affaire ! Elles confient leurs couteaux à leurs soumis et les chargent de s’occuper les uns des autres. Pas de risque que ces maladroits se blessent avec ces couteaux à bouts ronds. Elles s’affalent sur le canapé et se servent une coupe, car s’il fallait compter sur eux pour les servir, demain, elles attendraient encore !
    — Ils sont mignons ! On dirait de jeunes singes en train de s’épouiller ! se moque Lise.
    — Ça me donne envie de faire du pet play, dit Célia, mais plutôt avec des chiots !
    — Bientôt ! Ils vont avoir droit à leur gamelle pendant qu’on dîne… Bon, les soumis, on s’active là, on n’a pas toute la nuit quand même ! s’impatiente Sandra. Et maintenant, à la douche ! Frottez-vous les uns les autres, on viendra vous finir au karcher. Gare à vous si vous bandez en vous touchant et en vous tripotant, vous aurez droit à une douche froide !

à suivre…

***

   Pratiques et fétichismes évoqués

   – Jeux d’impacts : fouet, martinet, cravache
   – Supplices variés : pinçons, griffures, morsures,
   – Accessoires : roulette de Waterberg, pinces à linge, pinces à sein, aiguilles
   – Jeux de bougies
   – Knife play

    Photo : Film Les sorcière d’Eastwick

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