J’ai tenu bon pendant des semaines, des mois… je me suis contentée de mon mauvais café en grimaçant matin, midi et soir – ah non, pas le soir, ça empêche de dormir ! Plutôt matin, milieu de matinée, fin de matinée, midi, début d’après midi, milieu d’après-midi…
Je voulais attendre la réouverture des cafés ! Au moins des terrasses ! Car si je profitais de délicieux cafés à la maison, j’allais perdre l’envie de fréquenter tous les cafés de Paris en quête de mon breuvage préféré, et le plaisir serait moindre… Siroter un expresso chez soi, c’est un peu comme boire seule en cachette !
Mais là je viens de craquer, trop c’est trop… une superbe cafetière carrossée de rouge vient de faire son entrée dans ma cuisine et dans ma vie. Elle me délivre son divin nectar dès que j’en ressens le désir ; il me suffit d’appuyer sur le bouton. Je ne m’en prive pas, et m’enivre de l’amertume brûlante du café, jusqu’à ressentir de légères palpitations, comme si j’étais amoureuse.
– Je crois que je suis amoureuse de ma cafetière !
Mais promis, le 19 mai, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, je serai installée à différentes terrasses de café matin, midi et soir !
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Pourras-t-on venir partager un café avec vous, le 19 Mai ? Valet de Pieds