Je gribouille des histoires mais j’adore lire aussi. Je lance donc une nouvelle rubrique sur mon blog : « retours de lectures », essentiellement sensuelles et érotiques, (même si dans la réalité je lis plein d’autres choses aussi !)
Pour l’inaugurer, Voici « Trois jours de braise » de Martine Roffinella, paru aux éditions Dominique Leroy, collection e-ros. (éditeur de livres numériques) en septembre 2012.
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Nous accompagnons une dominatrice, libre et joueuse, dans ses aventures estivales.
L’auteur nous fait partager les pensées, les motivations de son personnage. Nous suivons ses tactiques d’approche, dignes d’un prédateur, pour s’attaquer à ses victimes (pour leur plus grand bonheur…. nulle cruauté gratuite, tout est voué au plaisir….).
Une héroïne aux désirs enflammés, qui déborde d’imagination pour torturer ses jolies proies. Sa façon de dominer, espiègle, joyeuse et joueuse m’a réjouie ! Elle aime avant tout manipuler, jouer, emporter ses victimes au delà de ce qu’elles pouvaient imaginer, leur faire découvrir leurs attentes secrètes, avant de les laisser, toutes étourdies, sonnées, confuses et bienheureuses, pour repartir en chasse aussitôt…
Des séances parisiennes sont évoquées, en alternance avec des virées sur les plages brûlantes du Sud, avant que ne se déroule LA rencontre qui va bouleverser la donne.
Une nuance quand même : certaines pratiques m’ont moins plu. Mais c’est aussi ça être soumise, on ne peut pas apprécier tout ce que demande sa Maîtresse, sinon, ce n’est plus du jeu ! Rien qui nuise à l’histoire ou au style en tout cas, c’est simplement mon appréciation personnelle. J’ai le défaut d’entrer dans la peau de tous les personnages quand une histoire est bien écrite, qu’ils soient soumis ou dominateurs !
Écrite d’une plume alerte, tonique, mordante et pleine d’humour… et entraînante, « Trois jours de braise » est tout à fait jouissif à lire !
2 commentaires
Merci chère Clarissa pour ce retour.
Vu de l’extérieur, ce monde parait bien étrange et violent.
Le commentaire que vous faites de ce livre permet de percevoir une réalité bien plus subtile, emplie de désir, de plaisirs, d’envies sans annihilation des personnes…
Bonjour, à ma souvenance, je pense qu’un des très rares livres que j’ai lu traitant du sm c’est histoire d’ô, j’ai lu également l’ordonnatrice mais vous ne deviez pas être née.
Je n’aime pas trop le sm ou ds comme vous voulez, je suis plus dans la douceur, la sensualité, l’érotisme brulant ( celui qui est inattendu ) que la brutalité des actes ou des paroles mais je reconnais volontiers qu’heureusement que tout le monde n’est pas comme moi. Ma femme,quand elle est en forme aime bien que je l’attache mais je n’y prends pas de plaisir