Jeudi dernier, La sexo académie proposait un événement autour du striptease. J’ai pris des notes !
– ça peut servir, on ne sait jamais 😉
La pratique du striptease remonte à la nuit des temps, ainsi Salomé aurait dansé de façon lascive afin de réclamer la tête de Jean-Baptiste :
Sous sa tunique légère, la jeune fille apparaît dans une sorte de nudité : car pour exécuter sa danse, elle s’est inspirée d’une pensée diabolique : elle a voulu que la couleur de son vêtement simulât parfaitement la teinte de ses chairs. Tantôt elle se courbe de côté et présente son flanc aux yeux des spectateurs ; tantôt, en présence de ces hommes, elle fait parade de ses seins (…). (St Augustin)
Fin 19e, il connaît son heure de gloire dans des cabarets de Montmartre, au Moulin Rouge, aux Folies Bergère : effeuillages, tableaux vivants… Mata Hari est une danseuse restée célèbre.
Dans les années 90’s, le striptease revient à la mode sous le nom de New Burlesque. Le Burlesque date du début du XXe, il est tombé en désuétude dans les années 70 en raison de la télévision. Les féministes ont relancé le burlesque, son esprit pin-up, en rajoutant une pointe d’humour.
Quelques conseils quand on se lance dans un striptease « maison » :
– s’appuyer sur un objet emblématique (par exemple une règle si l’on joue une maîtresse d’école)
– ne pas oublier de rester en contact visuel avec son partenaire, car on peut avoir tendance à se concentrer sur sa chorégraphie. Il faut avant tout s’amuser avec lui, le regarder dans les yeux.
– préparer l’ambiance à l’avance par des sms, des post-it, afin de créer une tension avant le striptease.
– ce n’est pas que pour les filles, les hommes aussi peuvent s’effeuiller !
– choisir une musique que l’on connait bien et sur laquelle on aime danser
Doris Arnold, à la tête du Studio Françoise, nous résume son cours :
L’attitude
Se créer un personnage : la femme fatale, la « salope », la soumise ou la maîtresse d’école… se costumer, choisir un accessoire en conséquence, et surtout, ne pas se prendre au sérieux.
Ne pas toucher son partenaire, le frustrer. Le placer tout près de soi, au fond d’un fauteuil, de façon à pouvoir s’approcher entre ses jambes, sans obstacles.
Jouer avec nos vêtements
Caresser ses vêtements avant de les ôter, en explorer les contours, imaginer que les vêtements sont serrés, voire collés à la peau, on met du temps à les enlever, c’est difficile tant ils collent !
Il ne s’agit pas d’inventer une gestuelle compliquée, mais d’être lente, de prendre son temps, sans cesser de regarder son partenaire. Ouvrir la bouche légèrement, jouer en faisant des mouvements de lèvres, jouer avec ses cheveux…
Lapdance
Danser afin de donner envie au spectateur de toucher, goûter, caresser une partie de son corps, ses fesses par exemple, en faisant des ronds avec ses fesses, en les cambrant… Regarder ses propres postures, son corps, sa poitrine, pour mieux se mettre en valeur. Ne pas hésiter à provoquer, et même gêner son partenaire.
En cas de petit souci, de maladresse, ne pas se laisser perturber : the show must go on ! Le but n’est pas de danser comme au Crasy horse, mais de provoquer une érection. – Mais si son partenaire ne bande pas, ne pas se vexer.
La petite culotte
Le final du striptease, il existe 150 façons d’enlever sa culotte ! Par exemple : bien mettre les pouces dans le tissu, rouler la culotte lentement sur les fesses, en faisant comme si l’on avait des fesses généreuses et que le tissu avait du mal à glisser. Attention à bien faire passer toute la chaussure ensuite pour ne pas perdre l’équilibre.
Pour aller plus loin :
Prendre des cours au Studio Françoise
Photos : Flyer de l’événement, Mata Hari, Daniel Nguyen
4 commentaires
Merci !
Merci beaucoup Shana !
Merci cher Matou ! Oui, j’ai bien aimé aussi cette partie là.. et les conseils aussi
Historique intéressant !