Soirée Hell O’Kinky, Samedi 16 mars 2019
Samedi, j’ai participé à la soirée Hell O’kinky, une soirée attendue depuis des semaines !
J’ai envie de vous raconter, dans la mesure du possible, car entre mes souvenirs flous, ce que la décence et le secret m’interdisent de révéler, et toutes les folies vues ou vécues, ce sera forcément très incomplet et parcellaire…
La Hell O’Kinky est l’une de mes soirées kinky préférée !
D’abord et avant tout la musique ! L’organisateur est lui-même DJ, il recrée sur Paris l’ambiance du célèbre club de Berlin, Le Kit Kat, que je rêve de découvrir un jour. Il invite ses DJ préférés pour cette soirée, certains viennent même de Berlin, à eux tous, ils mettent le feu !
Ces DJ proposent un son de folie, ils programment des enchaînements qui nous emportent, nous sommes plongés corps et âmes dans la musique, transportés dans un autre monde où nous nous sentons proches les uns des autres, rien d’autre n’existe que la danse et les rencontres…
Il y a deux salles, l’une rock, l’autre électro. Toute la nuit je naviguerai entre ces deux pistes de danse, comblée dans l’une, en transe dans l’autre, rêvant de pouvoir danser dans les deux salles à la fois, tiraillée sans cesse, hésitant, avant d’être aimantée pour de bon par la programmation de l’une ou de l’autre. Sublime musique du début à la fin ! Je me suis sentie orpheline quand la musique s’est arrêtée à l’aube…
Cette soirée occupe une place particulière dans le paysage des soirées fetish pour une autre raison : le mélange des genres !
Je retrouve des amis burners, des amis du monde bdsm, libertin, kinky… et ça fonctionne à merveille, tout le monde se mélange à qui mieux mieux et s’éclate ! – Moi par exemple, je suis venue en dominatrice, avec mon soumis de soirée préféré en laisse et mes oreilles Hello Kitty pour faire un clin d’oeil à la soirée -.
La Hell O’Kinky plaît à tous, on s’y sent super bien, quel que soit son univers de prédilection et on s’y amuse à fond ! L’ambiance est toujours très festive, chahuteuse, bienveillante, plein de love, câline… Un cocktail indescriptible qui prend dès la minute où la musique est lancée et se poursuit jusqu’à ce que les lumières se rallument.
Samedi soir, c’était d’autant plus le cas car on fêtait les deux ans de la Hell O’Kinky ! Joyeux anniversaire !!
Un mot sur l’organisation : impeccable ! Un exploit pour qui connaît les soirées (il y a toujours une galère quelque part, une file d’attente ici ou là, et c’est normal vu la complexité des choses, l’affluence). Là, tout était parfait, que ce soit l’accueil, le vestiaire, le bar, le déroulement de la soirée et son rythme, la circulation fluide entre les espaces, la densité de la foule, suffisante pour s’amuser, jamais étouffante…
J’ai beaucoup aimé la décoration, et les animations proposées tout au long de la soirée : body painting près du bar, massage des pieds dans une petite salle cosy, shibari dans une autre salle, à l’écart de la musique… Et partout des ballons, un petit revival des goûters d’anniversaire de notre enfance.
Dans la deuxième salle de danse, derrière un voile pudique, se cache le coin câlin. Il y fait frais en début de soirée, mais l’ambiance se réchauffe vite ! Il a du succès, il y a même la queue faute de places ! Ce qui permet de faire des rencontres 😉
Près de l’entrée, Pat assure des massages bdsm sur mesure, toujours plein de surprises, je suis fan ! Il me fait signe dès mon arrivée dans la soirée, et je suis ravie de profiter de ses mains, je sais qu’ensuite il sera pris d’assaut ! Il me prend par les sentiments avec un massage bienfaisant des mains (trop souvent délaissées par les masseurs, si souvent sollicitées pourtant), du haut du dos, de la nuque, de la tête, les bras, les mains à nouveau, tout en bavardant joyeusement.
Je le quitte avec une pointe de regret pour rejoindre la soirée, la musique m’appelle, ainsi que les shows prévus.
C’est l’heure du spectacle, on s’assoit tous en tailleur sur le sol, serrés les uns contre les autres. Kopa Da Puppy nous offre une belle chorégraphie bdsm avec des martinets ; Fenix, danseur transformiste, chante pour nous, et Fifi Fantôme danseuse burlesque et artiste de cirque, clôt les shows en dansant sensuellement.
La musique reprend, je danse avec mes amis, en transe, portée par cette musique électro lancinante, et nous sommes soudain « réveillés » par des éclats de voix, des rires, des courses poursuite… il se passe quelque chose !
Un coup monté des méchants garçons ! L’organisateur de la soirée est attrapé, couvert de chantilly, arrosé de champagne, constellé de confettis ! – Je le retrouverai plus tard, devant les lavabos, tentant de se laver à l’eau froide avec l’aide d’une amie, devant se résoudre à garder ses longs cheveux collés de chantilly et parsemés de confettis, ça lui donne un style irrésistible !
La soirée se déroule comme dans un rêve, je m’immerge dans la musique, je perd complètement la notion du temps et de la réalité. J’admire les tenues qui subliment les corps – des garçons et des filles sont presque nus, je me souviens d’un bel ange vêtue uniquement de ses ailes. Je surprends des scènes troublantes par ci par là : ici on fouette de jolies fesses à l’aide de martinets, plus loin une fille danse tendrement enlacée entre deux garçons, des filles s’étreignent… tout est possible !
Je croise sans cesse des amis, des connaissances, on me réserve des surprises, on me taquine : un homme promène une roue crantée doucement sur mon bras, un garçon plonge sous ma jupe pour rire et fait mine de descendre mes « dim-up » (au secours, après ça colle plus !)…
Je partage des danses câlines avec mes amies de soirées, dont l’une est toute vêtue de velours (je suis un peu allergique au velours, ça me donne des frissons partout !), puis, une autre vêtue de latex, cette seconde peau si lisse. J’ai tenté de danser le rock avec des garçons qui faisaient semblant de savoir, mais en fait ne savaient pas, j’ai été portée, chatouillée, embrassée, massée – très bien massée même, j’ai appris ensuite qu’il s’agissait d’un kiné, je suis une chanceuse ! –
D’autres auraient sans doute mille autres histoires à vous raconter sur cette soirée, Miss Dactari a raconté ses aventures ici par exemple.
Vivement la prochaine soirée !
Pour ne pas la manquer, suivre les actus sur le site de la Hell O’Kinky ainsi que sur la page Facebook !
(En attendant les photos de la soirée, j’ai mis une photo de ma tenue avant de partir, je remplacerai dès que possible par les belles photos des photographes !)
4 commentaires
Quel joli récit !
Est-ce normal d’avoir l’eau à la bouche à la lecture de ces lignes qui troublent en en disant si peu après avoir laissé imaginer … trop peu également 😀 !
Ne reste qu’à surveiller les fils d’information pour prendre une place pour la prochaine.
Merci d’avoir partagé ces petits frissons avec nous. Velours, latex, chantilly, hmmmm
Merci Pape Anoël ! Oui, une soirée géniale.. heureusement, elle revient régulièrement aux Caves St Sabin !
Merci Miss Dactari pour l’astuce, je note !
Ho j’ai raté l’attaque de chantilly ! Pour les bas qui ne collent plus, il faut les humidifier, d’un coup de langue ( d’un soumis ! ), et on peut sauver quelque centimètres de tenu pour la fin de la soirée, sans les retrouver sous les genoux. Eviter le champagne : à cause des bulles ça ne marche pas ^^