Une dame tout à fait respectable m’a confié ses souvenirs de jeunesse, quand elle était lycéenne dans un pensionnat de jeunes filles tenu par des religieuses, au tout début des années 60’s.
Ses yeux bleus pétillent de malice, en contradiction avec sa sage allure bourgeoise et son strict carré d’un blanc immaculé :
« Je confiais mon pull d’uniforme à des copains du lycée de garçons, en leur demandant de le porter à même la peau. Ils fumaient, transpiraient… Ils me le rendaient quelques temps plus tard, et j’enfouissais mon nez dans mon pull, me régalant de ces bonnes odeurs de garçon. Je le passais ensuite à mes copines, qui respiraient à leur tour ces parfums interdits…
A l’époque, on portait des porte-jarretelles sous nos jupes plissées pour tenir nos bas, des porte-jarretelles tout simples, mais une camarade les choisissait raffinés, brodés… En cours, elle écartait ostensiblement les jambes et remontait sa jupe, pour dévoiler sa jolie dentelle aux yeux du professeur, sûrement indulgent et amusé par son manège… »
Je bois ses paroles, elle dépeint à merveille l’ambiance délurée entre filles, malgré l’étroite surveillance des sœurs, et leur fascination pour les garçons – sans doute en raison de la séparation des sexes… à trop vouloir interdire, on ne fait que renforcer la curiosité, l’intérêt, voire la passion. (Une fois les classes mixtes, les garçons, vus de plus près, ont dû perdre de leur superbe ^^)
***
Je me souviens de cette mode des années 2000 : jeans taille basse et string apparent. Un ami professeur était exaspéré, surtout quand il surveillait les devoirs sur table, quand les jeunes filles se penchaient sur leurs copies. Et puis, la mode est passée, comme toutes les modes.
Plus récemment, vers les années 2015 et peut-être encore maintenant je crois (je ne suis pas trop la mode), les jeunes fille portaient des « crops tops », des hauts très courts, laissant apparaître leur ventre et leur nombril…
Je me demande bien quelle est la mode au lycée à présent, il faudra que je demande à mes copines profs !
Ces jeunes filles de toutes les époques qui provoquent leurs professeurs, consciemment ou non, sont touchantes… Elles exercent leurs pouvoirs de séduction naissants ! Heureusement, les professeurs restent de marbre… En revanche, je n’ose imaginer l’état des garçons de la classe, en plein bouillonnement hormonal ^^
– Photo : Film Blackwood