Sept ou huit femmes silencieuses sont assises sur des tapis de mousse, elles lèvent les yeux vers un homme musclé, les poings campés sur les hanches, dans l’attente de ses instructions. Ses ordres fusent, en rafale, et elles s’évertuent aussitôt à le satisfaire, grimaçantes de douleur sous l’effort.
— Et maintenant à genoux, le dos bien droit… voilà, c’est bien. On se met à quatre pattes, on tient la position, le dos toujours droit, et on lève une jambe en arrière, puis l’autre. Nadia, tu es trop cambrée… Agnès, baisse les fesses… plus haute la jambe Sylvie… Maintenant, on lève la jambe sur le côté, comme un chien qui…. Je vous fais pas un dessin, ah ah… Allez, encore, de l’autre côté, ça doit tirer, ça doit faire mal, c’est comme ça qu’on travaille hé hé… plus haut le genou…
Le prof de gym : ce dominant sadique qui s’ignore !
Je ne sais pas si je vais poursuivre, il ne me plaît pas assez pour me donner envie de lui obéir et participer à ses cours de dressage
