Retour aux sources

photo Clarissa au café    Parcours d’une écrivaine en herbe : les quatre étapes de la carte du tendre (ou du cercle vicieux, au choix)

ou la recherche du support idéal…

    1) « Avant », j’écrivais sur des carnets, des cahiers à spirales, partout, dans des cafés, dans le métro… j’en avais toujours un dans mon sac, noirci de listes de choses à faire, de confidences, de débuts d’histoires. Ces carnets tout cabossés s’entassaient ensuite au fond des placards, les histoires étaient oubliées, pour le plaisir d’entamer un cahier tout neuf, tout beau.

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    2) Puis j’ai trouvé plus simple et pratique d’écrire directement sur l’ordinateur, mes doigts ont volé des heures sur le clavier, j’ai oublié le temps, j’ai oublié de ranger, de manger… Seul comptait le plaisir d’écrire et d’inventer. L’avantage : les histoires ne se perdaient plus, et même parfois se terminaient, malgré le bazar des fichiers de mon ordinateur, digne de celui de mes placards. Inconvénient : je restais terrée devant l’écran des heures durant, complètement accro.

   3) L’iphone est alors entré dans ma vie et m’a offert le paradis : la liberté de pouvoir emmener mon ordinateur dans ma poche ! J’ai pu mettre enfin le nez dehors, me promener, et continuer d’écrire à la moindre occasion : dans des cafés, dans le train, dans la rue… je pianotais sans cesse sur le minuscule traitement de texte. Des pages et des pages, des nouvelles entières rédigées sur mon téléphone et transférées ensuite sur mon PC.
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   Verdict : tendinite. Trop d’iphone, trop de clavier, mauvaises postures, abus en tous genres (j’en ai déjà parlé ici)

   4) Aujourd’hui, un cahier et un crayon se sont de nouveau installés au fond de mon sac. Je recommence à écrire dans les cafés, les trains etc… à la main, le clavier étant toujours persona non grata.

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  Seule concession à la modernité, j’essaie de dresser mon dragon une fois de retour à la maison.
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    Pas celui là à gauche, celui qui est plus bas, à droite ! Un logiciel magique qui reconnait votre voix et écrit à votre place. What else ? (ne fait pas encore le café)
photo Dragon
    Sauf que pour l’instant il est un peu rétif et commet un nombre incalculable de fautes à chaque ligne… Je passe plus de temps à dicter, corriger, qu’à écrire directement…  

   conclusion : je cherche activement un soumis maitrisant les massages des pieds et la dactylo !! (envoyer candidature en MP !)

    Et vous, vous écrivez où, comment ? Dans votre lit, dans des cafés, dans les transports ?
    Dans des carnets, des cahiers, sur vos doigts ?
   

Photos by Clarissa,
Saphira, la dragonne d’Eragon, kidnapée sur le net

7 commentaires

  1. Julie Derussy a écrit :

    Quand je me suis mise à écrire, je me suis rendue compte que c’était plus facile sur clavier : je me sentais plus objective, j’arrivais à me relire, alors que le simple fait de voir mon écriture sur le papier m’effrayait.

  2. juju051 a écrit :

    Si tu as besoin de 2 doigts sur un clavier, pourquoi pas? je ne peux pas te garantir un retour en 24h00 c’est certain. Je ferai ça en word ce qui te laisserait le loisir de modifier la mise en page. La balle est dans ton camp

  3. Mr STEED a écrit :

    J’ai commencé à écrire à une époque où le papier et un beau stylo-plume me laissait la liberté de tout (lieux, endroits, horaires, transports, voyages). Puis j’ai prix un clavier entre deux rapports, comme une pause détente.
    Mais finalement j’écris bien encore sur mes genoux sur des petits carnets, souvent des nouvelles, des articles courts, là dans le métro. Jamais je n’ai cédé aux tablettes car le contact de la vitre est très inconfortable pour de longs instants d’écriture. Alors maintenant je m’installe devant mes deux claviers préférés, je prends mes marques, j’écris en journée mais souvent le soir, la nuit, sur plusieurs blogs, avec chacun un style. Et tout va bien car l’interactivité du net, me permets parfois de dialoguer avec lectrices ou lecteurs insomniaques.

  4. Clarissa a écrit :

    Ces deux carnets sont précieux … J’aimerais que toutes ces idées prennent vie dans des textes, des poèmes, c’est trop dommage qu’elles se perdent !

    1. Clarissa a écrit :

      Merci pour ces confidences

  5. Erik Torrent a écrit :

    Pour ma part, je laisser longtemps décanter dans mon cerveau (il paraît justement que c’est la journée du cerveau aujourd’hui ). Une fois que c’est mûr les nouvelles s’écrivent presque toutes seules sur mon ordinateur. Premier jet parfois en un jour, rarement en plus d’une semaine.
    Il m’arrive aussi d’écrire sur mon Iphone, lorsque je suis privé d’ordinateur. Mais il faut avouer que c’est moins confortable

  6. LeDormeurDuVol a écrit :

    J’écris la base de mes idées dans mon petit carnet noir, que je vous avais montré, ou dans mon carnet rose quand je suis un autre auteur. Pour ne pas oublier l’idée génial qui vient d’éclore. Mais le plus souvent c’est sur un Post-It, ou au dos d’un ticket de caisse… J’ai des milliers de petits bouts de papier avec des morceaux de poèmes.
    Ca fait rire mon fils quand je retrouve certaines idées, complètement oubliées et que je n’arrive même plus à lire. Genre « Escalopes volantes + baleine sous terre (ne pas oublier le chien myope) ».
    Je déteste mon écriture, donc c’est rare que j’écrive mes textes. Avant je les tapais à la machine, mais j’ai été obligé de la virer de chez moi :/
    Donc je travaille surtout sur l’ordinateur, car c’est plus facile avec mon style d’écriture, en effet j’écris souvent par « bouts », commençant par le milieu, puis faisant le début, ou la fin… J’écris comme on ferait un puzzle…
    Mais comme je n’ai plus le courage d’écrire sur l’ordinateur, en fait mes textes sont stocké dans une archive très périssable. Mon cerveau.
    Je les écris principalement dans la rue, en marchant, tout un monde se met en place, émerge du trottoir, commence à vivre….

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