Un petit récit de soirée en retard, la Nuit élastique du samedi 17 décembre.
La Nuit élastique a déménagé, et j’étais curieuse de la (re)découvrir dans ses nouveaux quartiers : le club-sauna Provence, près des grands magasins.
C’est amusant, car il se situe dans un immeuble, à l’étage, on a l’impression de sonner chez des gens 😉 . Près de l’entrée, une cuisine ouverte doté d’un comptoir joue le rôle du bar, et un buffet nous propose plein de bonnes choses à grignoter. La Nuit élastique a dû changer ses horaires, elle démarre dès 19h à présent et veille à nous sustenter.
Nous laissons nos affaires dans des casiers, je me saisis de mon martinet et de mon paddle, et nous faisons le tour des lieux. C’est drôle cette impression de se promener dans un appartement ! J’ai un peu de mal à me repérer, il y a plusieurs petites pièces, un peu fraîches pour l’instant, mais l’atmosphère ne devrait pas tarder à se réchauffer. – Certains se réfugient dans le sauna pour jouer en attendant !
C’est le moment où tout le monde se retrouve au bar, pour trinquer et échanger des nouvelles de soirées. Je retrouve plusieurs amis et connaissances, on retrace toute l’épopée de la Nuit élastique, ses différents lieux, certains restent nostalgiques de l’époque des Caves du Chapelais et de la péniche.
J’ai envie d’une coupe de champagne avec un massage de pieds – un des grands plaisirs de la vie – tout en bavardant avec mes voisins. De temps en temps, je jette un coup d’œil au film fetish diffusé à l’écran : un homme ligoté et attaché au plafond, les mains liées derrière le dos, fait l’amour à sa dominatrice par les seuls mouvements de son bassin, oscillant à la limite du déséquilibre. Troublant !
À ma grande joie, Pat, notre masseur bdsm de soirées est présent, il s’est aménagé un espace massage cosy à souhait dans l’une des alcôves. J’ai eu la chance de profiter de ses massages à plusieurs reprises, et je lui demande si je peux abuser une fois de plus de ses mains expertes. Toujours très souriant, il m’accueille à bras ouverts, et je m’allonge sur le matelas, me glissant entre divers instruments et accessoires que je préfère ne pas regarder de prés.
C’est parti pour un festival de sensations ! Des sensations inédites, originales, car Pat aime surprendre, se renouvelle souvent. Je le connais depuis longtemps, et je n’ai jamais vécu deux fois le même massage ! Je me souviens par exemple de cette soirée où il ne s’était occupé que de mes mains ! Divin…
Pat commence par faire rouler une sorte d’objet rond sur mes épaules, mon dos, mes reins, et me procure un bienfait immédiat. J’étais toute nouée de partout ! Je suis curieuse, je demande à voir l’objet : une sorte d’OVNI équipé de bouts ronds qui vient de Malaisie. Pat passe et repasse lentement, longuement, avant de changer d’accessoire. Je cherche à deviner ce que c’est, je me tourne à demi pour regarder : des mini fouets lumineux, comme ceux que l’on distribue aux enfants au cirque ! Pat est vraiment étonnant, tout devient accessoire bdsm avec lui ! (je pense avec une pointe de regret à tous ces jouets que j’ai jetés).
Je suis trop curieuse et bavarde, je ne lâche pas prise. Pat décide de me bander les yeux. Je me tais, m’abandonne, et ressens mille fois mieux toutes les sensations ! Il me fouette partout avec ces doux fouets aux mille fils de plastique qui pétillent sur ma peau, avant de s’emparer de ses longs martinets. Je les reconnais et les aime beaucoup. Ils sont immenses, toute la longueur de mon dos ! Pat les manie en douceur, caressant mon dos plus qu’il ne le fouette.
Je perds le fil, je pense que j’ai ensuite goûté aux longs fouets lumineux déjà testés lors de la Nuit Dèmonia. Je reconnais leur piquant partout sur ma peau, une douche lumineuse électrique ! Je suis électrisée, réchauffée, prête pour le coup de grâce : deux énormes vibros qui sont appliqués avec détermination sur mes épaules, mon dos, mes fesses… waou, c’est fort ! Je me cabre et vibre toute entière des pieds à la tête – je n’ose imaginer que certaines les utilisent comme sextoy ! Peu à peu, je m’habitue à leur force et me détends, apprivoisant les vibrations… est ce que l’on s’habitue à tout ? Faut-il sans cesse augmenter les doses ?
Je reprends mes esprits et m’assois toute étourdie, je ne sais plus si je suis encore sur Terre ou si je me suis envolée vers une autre galaxie !
Je remercie mon masseur, et tente d’en savoir plus. Je suis fascinée par son incroyable générosité, il nous masse des heures, toute une soirée, sans se départir de son humour et de son sourire. Il ne demande rien en retour.
— Je veux garder ma liberté, masser qui je veux, aussi longtemps que je veux… je ne suis obligé à rien, et je garde ma passion intacte ! J’ai besoin de sentir un feeling, de m’adapter à chacune…
Il me dit que la prochaine fois il m’attachera peut-être, pour que je m’abandonne encore plus aux ressentis du massage – j’en frisonne d’avance !
En attendant, il me prête son long fouet lumineux, il a remarqué combien il me plaît. J’attache mon soumis à la croix pour le plaisir de dessiner des arabesques lumineuses dans les airs et sur sa peau. Un moment capté par le photographe que je remercie au passage !
Le temps file à toute allure – je pensais que le dance floor et la musique allaient me manquer, mais les jeux nous occupent et focalisent toute notre attention 😉 Seul regret : nous retrouver dehors bien plus tôt qu’avant, alors qu’on est encore plein d’énergie !
Pour en savoir plus sur la Nuit élastique
Le site
La page Facebook
Prochaine Nuit élastique : Samedi 18 février
Photos de Jean-Pierre Viguié
2 commentaires
Oui, je n’y avais pas pensé, et pourtant je suis une grande fan de Star wars J’ai aimé ses effets lumineux, et les picotements qu’il procure sont très agréables !
Hummmmm ! Géniale, cette version bdsm du sabre laser !