Je viens de voir passer ce tableau sur mon fil, il me plaît beaucoup… On devine un désir réciproque soudain, interdit, et contenu…
Les passions interdites, source de mille histoires et clichés !
– Au moyen Age, la châtelaine esseulée succombe à l’amour courtois d’un troubadour, d’un garde, ou d’un écuyer, pendant que son seigneur guerroie en terre sainte
– Au 19e siècle, la comtesse délaissée craque pour le jardinier, le palefrenier (monsieur le comte est monté à Paris pour affaires – et profiter des maisons closes )
– Au 20e siècle, l’épouse bourgeoise au foyer s’ennuie et s’encanaille avec le facteur, le plombier, ou le chauffeur, pendant que monsieur travaille loin toute la sainte journée et courtise sa secrétaire
– Aujourd’hui, le télétravail réduit considérablement les possibilités ^^, mais les temps ont tellement changé de toute façon : nous vivons en direct la fin de l’adultère, des tromperies d’autrefois, le couple traditionnel explose en une myriade de possibilités : polyamour, libertinage, amour libre… Toutes les passions sont autorisées, et même encouragées ! (entre adultes consentants bien sûr, sous réserve du respect de la loi, et de certains interdits « sociaux » qui perdurent)
(Si l’on veut écrire des histoires dramatiques, il nous faut désormais remonter le temps !)
L’évolution du couple, de l’amour à travers les siècles est passionnante. Et maintenant, sous nos latitudes, jamais nous n’avons profité d’autant de libertés amoureuses et sexuelles – surtout nous les filles. Les seules chaînes que nous portons, nous les choisissons – ou les subissons par timidité, culpabilité, emprise, empathie, paresse, confort, peur…
– Tableau de Frédéric Wiliam Burton : rencontre dans l’escalier de la tour
« Les deux amoureux se croisent en secret dans cet endroit étroit, où personne ne peut se trouver en même temps qu’eux » (extrait d’un article analysant le tableau, et racontant son histoire tragique – j’aurais mieux fait ne pas le lire ^^)