Opération latex, de Johann Zarca

Je vous partage mon fou-rire du week-end : Opération latex de Johann Zarca, dont j’avais beaucoup aimé Chem’s, dans un tout autre registre.

Deux petites frappes, l’une bien venere qui ne pense qu’à se battre, l’autre bien à l’ouest – deux loosers vivant de larcins et de vols à l’arraché – se retrouvent indics pour éviter la prison. Ils doivent récolter des infos en « travaillant » dans un sex-shop BDSM au coeur de Pigalle, Le temple du latex.
Malentendus, bastons, insultes à gogo, gros bordel en permanence… le tout dans un langage truculent, avec plein de mots en verlan et inventés… – parfois, certains mots m’échappaient, mais je comprenais parfaitement ce dont il était question, j’étais transportée dans les pensées de ce caïd de pacotille, trop drôle : « Vraiment, sans exagérer, le chtar me tente autant que de croupir rive gauche dans une expo de photos en noir et blanc » (Le chtar c’est la prison en argot).

Un roman haut en couleur, une enquête menée tambour battant malgré la bêtise crasse des héros surtout intéressés par la fête, et provoquant moult dégâts collatéraux… – mais les flics sont encore plus à la ramasse…
Je gloussais de rire toute seule régulièrement, attisant les regards curieux et les questions de l’entourage 😅 (Au début j’ai craint que la violence ne me rebute un peu, mais c’est tellement excessif, déjanté, irrésistible, il ne reste que le côté comique !)

La 4e de couverture

Suite à l’agression d’une petite vieille, Le mec de l’underground se retrouve contraint de jouer les informateurs pour un flic, Jean-Grégory. Seule solution pour éviter la zonzon : mener à bien une mission d’infiltration dans un sex-shop au business louche, dans le quartier de Pigalle. Avec ses fidèles acolytes, le Mec est prêt à tout ‒ et surtout à n’importe quoi ! ‒ pour se sortir de ce mauvais pas, alors, entre défonce et maxi-tacos de deux kils composés de cinq viandes, il mobilise ses trois neurones en quête de tuyaux à refiler aux condés. Et attention, il n’hésitera pas, en cas de besoin, à dégainer les techniques de ninjustsu qu’il a matées sur YouTube !

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Les Éditions Fleuve

Johann Zarka extrait

2 commentaires

  1. Clarissa a écrit :

    Je suis bien d’accord, c’est bon de rire ! Merci, très bonne semaine à vous aussi !

  2. Fattorius a écrit :

    Je garde ce titre en mémoire: le monde a besoin de rigoler, et moi aussi… Merci pour ce partage et bonne journée!

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