Flore Cherry a invité récemment au Sweet Paradise toute une joyeuse bande de journalistes, blogueuses, instagrammeuses… Notre timidité s’est vite envolée entre les bulles de champagnes et les jeux organisés – quelques photos compromettantes à venir, je crois ^^. Après avoir découvert plein d’expressions coquines des pays voisins (exercice judicieux, pile avant les vacances ! Moi j’ai hérité de « Apretarie el cuello al ganso » qui signifie « se masturber » en espagnol, et littéralement « Serrer le cou au jars » ; ça peut servir, on ne sait jamais 😉 ), Gleeden, célèbre site de rencontres extra-conjugales, nous a présenté une étude sur l’infidélité de façon ludique : on devait deviner les résultats à l’avance, et voter en équipe à l’aide de petits drapeaux… on s’est beaucoup trompés ! — Dans les réponses 😉
– Je me suis rendu compte au cours de cette soirée que je vis heureuse dans ma bulle « sexo positive », dans un monde libre et ouvert où le polyamour, le libertinage, la liberté dans le couple, etc… sont pleinement acceptés et répandus, ce qui met donc fin de fait aux mensonges, à « l’adultère » tel qu’on le considérait autrefois, puisqu’il est maintenant consenti, et même encouragé pour celles qui ont à la chance d’avoir un partenaire candauliste…
Je suis donc tombée des nues en découvrant l’étude réalisée par le cabinet Yougov ! On dirait que je vis au sein d’une petite communauté heureuse, qui grandit, certes, mais encore très minoritaire !
Quelques extraits de l’étude :
C’est amusant aussi de constater nos différences au sein même de l’Europe !
Êtes-vous satisfait(e) de votre situation conjugale actuelle ?
Les Britanniques sont les plus satisfaits (53% en sont très heureux) alors que les Français ne n’en sont très heureux qu’à 31 %. Glarg, est-ce parce que les Français sont d’un naturel râleur, dit-on ?
Êtes-vous satisfait(e) de votre vie sexuelle actuelle ?
Là aussi, ce sont les Anglais qui en sont le plus « très heureux » avec 28%, à égalité avec l’Allemagne. Qui l’eut cru, quand on connaît leur flegme légendaire 😉.
Pensez-vous qu’il soit possible d’être fidèle toute sa vie ?
Les Anglais sont les plus optimistes (oui à 87%), so romantic, et logique puisque ce sont les plus heureux en amour et dans leur vie sexuelle. Les French lovers en revanche font partie des plus pessimistes, mais ils y croient quand même à 78%. Ce qui est énorme je trouve ! Vu le nombre de divorces, tout ça…
Si vous étiez absolument certain ou certaine que personne ne soit un jour au courant, pourriez-vous être infidèle ?
Les Français, ces filous, sont les plus enclins à être infidèles : 26% répondent oui ! Les Espagnols, peut-être en raison de leur passé très catholique, seraient les plus loyaux, seuls 13% s’y sentent prêts.
Selon les pays, on n’est pas tout à fait en phase quand on parle d’infidélité ! Ainsi, pour 39 % des Allemands, une aventure d’un soir, ce n’est pas tromper. Et flirter avec une personne dans la vie réelle est considéré comme tromper par seulement 17 % de Allemands, alors que 62 % des Espagnols y voient déjà une tromperie ! Les Allemands ont l’air plus cool 😉
Au cours de votre vie, avez-vous déjà été infidèle ?
Les Italiens sont les hommes les plus infidèles d’Europe avec près de la moitié (49%) l’ayant déjà été. Les plus fidèles sont les Espagnols, 36 % seulement.
A noter que l’infidélité des femmes progresse au fil du temps – il faut dire qu’elles ont longtemps été bien plus sages que ces messieurs en la matière, et plus facilement jugées.
Avez-vous déjà été en relation non exclusive (relation libre, polyamour, ou libertinage) ?
Les Français sont ceux qui ont le plus fait l’expérience des relations non exclusives : 18% l’ont déjà vécu, ce qui ne m’étonne pas 😉 Le libertinage, une tradition française depuis le 18e ^^
Ces résultats sont extraits d’une étude du cabinet Yougov, pour Gleeden, réalisée en ligne du 15 au 21 avril 2022 auprès d’un échantillon de 6042 personnes, représentatives de la population âgée de 18 ans et plus, résidant en Italie, en Espagne, en France, en Allemagne, en Belgique et au Royaume-Uni.
Les analyses en italique sont de moi, hum hum.
Vous pouvez découvrir l’étude complète en cliquant ici.