Avant même de me réveiller je sais qu’elle est là, tapie, je la sens, mon ennemie de toujours. C’est elle qui me réveille : une migraine – je ne sais pas si c’est vraiment le nom scientifique ad-hoc, mais je la nomme ainsi, ma compagne des mauvais jours. Elle me laisse souvent tranquille, des mois, des années, je l’oublie, et puis elle revient, fidèle au poste ; elle, elle ne m’oublie pas. C’est une histoire transmise de mère en fille depuis toujours, une damnation familiale, un « cadeau » offert par mère nature avec la puberté. J’en ai parlé à l’occasion à des médecins, j’ai acheté sur le moment des médicaments qui se sont périmés, j’ai perdu les ordonnances… ça ne m’arrive que super rarement, heureusement.
Vite, un doliprane pour tenter de la conjurer, j’en ai non loin car en plus, je suis enrhumée. Mon rhume est aussitôt oublié, il passe au second plan. Je respire doucement pour tenter de surmonter et gérer la douleur en attendant que ma migraine ne se décide à desserrer ses griffes. Rien ne se passe, elle empire et me brouille les sens. Je tente de me lever à plusieurs reprises, mais j’ai l’impression que je vais m’évanouir, je me sens nauséeuse tant la douleur me submerge. Je tente un Ibuprofène cette fois, c’est ma dernière chance. Ensuite c’est fini, j’ai tout donné, je n’ai plus d’armes pour me battre. – Prochaine étape : SOS médecin et sa potion magique dans les fesses qui m’envoie dans le coma direct ! Mais je vais attendre encore un peu, je n’en suis pas là, il faut vraiment que j’en arrive à un point de désespoir total, au bout d’une journée de souffrance, pour appeler SOS médecin !
Je me rallonge, j’aimerais enlever mon peignoir, me glisser sous les draps, mais je n’en ai pas la force… Je n’ai pas la force non plus de lire, de regarder mon portable, je ne peux rien faire à part m’abandonner à cette douleur. Je m’offre, je la laisse m’envahir, j’essaie de me persuader que ce n’est pas si fort que ça. Je la laisse me dévorer le cerveau, me retourner le ventre, m’abrutir et me conduire au bord de la perte de connaissance.
Et puis je me réveille, il me semble que c’est plus supportable ou bien je me suis habituée. Je n’ose crier victoire et me réjouir trop vite. Je me lève, je marche un peu pour voir si je tiens debout. Je commence à avoir faim ce qui est extrêmement bon signe ! Ma journée commence enfin, ma migraine se retire comme à regret, j’en pleurerais de soulagement ! C’est une sensation de bonheur incroyable toute cette souffrance qui s’arrête !
Tiens, je suis toujours enrhumée par contre, mais c’est vraiment rien du tout un rhume, je me demande bien pourquoi j’ai renoncé à tant de réjouissances cette semaine ! Du coup ce soir, je sors !
Les conseils des amis sur Facebook
– Nurofen 400
– urgences migraines à l’hôpital Lariboisiere
– 5 feuilles le laurier seche ds une assiette leurs mettre le feu,elles se consument lentement en fumant, mettre sa tete dessus et inhaler la fumee jusqu a la fin de la consumation,,pas tres agreable mais bon migraine en general disparu env 30 min a 1heure apres
triptans — pour moi le sumatriptan m’a changé la vie — si on le prend au début d’une migraine, on peut souvent y échapper complètement, ça traite la cause ( constriction des vaisseaux sanguins ) plutôt que de simplement masquer la douleur.
( Et pour les anti-douleurs, l’ibuprofen ou encore mieux l’aspirine c’est mieux que la paracétamol pour les migraines, parce que ça aide un peu avec la cause en fluidifiant le sang. Avec de la caféine et du sucre. )
HAPAX 30 gouttes à renouveler ça s’arrête rapidement. Tu trouves en pharmacie sans ordonnance, c’est de l’homéopathie.
– Tu peux également essayer sur tes tempes, la nuque et le front ( attention aux yeux!!!) Menthe poivrée huile essentielle 2 gouttes que tu dilues dans 10 gouttes d’huile d’amande douce
– boire
– Triptan, zomigoro, à chaque migraine hormonale, mais je sais chaque mois j’ai un à 2 jours de foutus, submergée par la douleur et les nausées. Parfois un ostéopathe arrive à « déplacer » la douleur dans le fond du crâne, et c’est moins fort, plus sournois.