Journal de galères :
15 juillet
Se faire voler son téléphone, c’est vraiment la double pleine :
– Il y a bien sûr la perte de cet objet techno bien aimé choisi avec soin qui m’accompagne à chaque instant, la perte de tous mes contacts, des messages d’amour, des photos souvenirs et des selfies ratés, des œuvres majeures en cours d’écriture dans les notes et effacées à jamais…
– Et puis il y a les 3h d’attente dans un commissariat de police surchauffé, avec un distributeur de gâteaux en panne, et juste un roman jeunesse au fond de mon sac qui ne m’était pas destiné pour me distraire (du coup, je l’ai lu)… Mais finalement, je retrouve un peu l’ambiance du train : se retrouver coincés là entre inconnus, on finit par se raconter nos galères, on se soutient et on refait le monde. J’étais même surprise quand j’ai été enfin appelée !
Maintenant, vient le moment cruel du choix, je vais errer dans les rayons de la Fnac, de Darty, sur les sites… à la recherche du portable idéal, pas trop lourd, autonome, avec un bon appareil photo… Pour moi qui ait toujours du mal à choisir, un vrai cauchemar ! Si jamais vous avez des suggestions, ça m’aidera bien !
(En plus c’est la période des vacances, je ne suis jamais longtemps au même endroit… pratique pour recevoir sa nouvelle carte SIM, etc…)
Sachez en tout cas que les cambrioleurs du métro gagnent en compétences : ils ont ouvert la fermeture de mon sac, ont pris le téléphone (mais pas l’argent ni la CB, ouf), et ont refermé mon sac soigneusement. Je ne me suis rendue compte de rien, j’étais debout, dans une rame plutôt bondée… Le policier m’a donné ce conseil : porter son sac à main devant soi, contre son ventre, le caler avec son bras au-dessus de la fermeture.
23 juillet
Et après le vol de son téléphone, l’achat du nouveau ; un processus long et chaotique :
Pendant des jours, consulter les amis, lire les fiches techniques et les tests, compulser les avis (surtout les négatifs ^^) , comparer, arrêter soigneusement son choix…
Et le jour J, dans la boutique, être accueillie par la plus jolie vendeuse qui soit, de longs cheveux blonds, de grands yeux verts expressifs, et joyeuse, naturelle, vive, chaleureuse, pétillante, pleine d’humour… Le reste du monde disparaît aussitôt dans le brouillard, elle seule apparaît avec une netteté étincelante.
Évidemment, elle m’a vendu tout ce qu’elle voulait, j’ai opiné à tout avec enthousiasme, pendant que je l’imaginais vêtue de lanières de cuir, se déhanchant sur de la musique techno, pailletée et scintillante, les soumis à ses pieds. Et moi qui la convoite en secret.
– Voilà, vous n’avez plus qu’à signer là ! Je vous ai retenue longtemps…
Je secoue la tête en minaudant et murmure ma reconnaissance, tout en signant mon contrat de soumission pour deux ans, pieds et poings liés à une grande entreprise, quand je ne rêve que de la belle vendeuse !
Je repars toute contente, cherchant déjà un prétexte pour repasser. (pas la peine de me demander ce que j’ai choisi comme téléphone, c’est trop tard )
Cerise sur le gâteau : une fois la formule magique prononcée (identifiant / mot de passe Google), j’ai récupéré toutes mes applis et tous mes contacts, cool ! Finalement, les sauvegardes devaient se faire plus ou moins toutes seules ^^ (pas mes Notes, il faut quand même pas pousser.. )
Et miracle bis, les photos prises quelques instants avant le vol de mon téléphone, se sont téléchargées sur le cloud, trop bizarre… Là, j’avoue, je suis restée scotchée…
– Bon, tout ça pour dire : j’ai à nouveau un téléphone… Mais je vais tenter de poursuivre ma pause de messenger, et des réseaux sociaux, ça fait du bien en vacances ! (et j’ai moins de regrets de rater ci ou ça ^^). On se retrouvera d’autant plus intensément à la rentrée…
Photo prise sur le net