Hier soir, les soirées se bousculaient ! De mon côté, je n’ai pas réussi à choisir, ce fut donc deux soirées… (le truc que je m’étais jurée de ne plus faire, la téléportation n’existant pas).
Quelques impressions en désordre de ma deuxième soirée, l’alliance sacrée entre La Master Squat et la Kink me :
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En général, j’aime bien arriver tôt en soirée pour vivre l’embrasement : les participants arrivent peu à peu, sagement, parfois presque timidement. On discute en petits groupes (des dernières soirées, et des soirées à venir – je crois qu’on est tous et toutes accro !). Et puis la musique techno, les tenues fetish, les installations prévues (croix de St André, piloris, lits…) … mettent les corps en mouvement, que ce soit pour danser, jouer, s’aimer dans les coins…
Là, en raison d’un before, je ne mets le bout de ma bottine de cuir qu’à 2h du matin dans la soirée ! L’incendie fait déjà rage, je suis brusquement plongée dans un bain de techno, sans transition, à froid si je puis dire, et je m’envole direct ! Effet explosif ! Je comprends les gens qui préfèrent arriver tard, quand tout le monde est bien chaud et l’ambiance torride (je ne vise personne… ^^) )
Différents lieux sont prévus pour nous amuser au-delà du bar et de la piste de danser, des lieux « spécialisés » : le donjon pour le bdsm, les coins câlins pour… les câlins, et plus si affinités, mais ce soir, les gens s’approprient l’espace comme ça leur chante. Il y a des débordements, des effets de frontière, des limites franchies : les jeux, les ébats se déroulent sur les banquettes autour du dance-floor dans la pénombre, sur les canapés autour du bar en pleine lumière, à deux ou à plusieurs… Je ne sais pas si c’est l’effet du printemps, mais la sève bouillonne et explose de toutes parts ! (Bon, on est censés arrêter les métaphores champêtres en érotisme, c’est has been ^^)
J’adore ça, cette liberté totale, cet investissement de tout l’espace ! Bien sûr, la vaste salle Donjon se consacre avant tout aux pratiques bdsm, et elles battent leur plein : séances de fouet, séances de bougie (je ne me lasse pas d’admirer Roxy déposer religieusement des gouttes de cire sur la peau de ses soumis offerts à ses sévices)… Derrière le rideau noir, plusieurs lits s’offrent aux jeux de l’amour et du hasard, et à l’intérieur même de ce lieu chaud comme la braise, une porte s’ouvre sur une petite pièce où la température bat tous les records. Des lieux comme des poupées russes, pour des jeux de plus en plus engagés à mesure que l’on entrouvre des rideaux, que des portes s’ouvrent… (là, c’est l’autrice qui fantasme, en réalité, les jeux sont partout !)
Sur la piste de danse, tout se mélange, on danse et on joue en même temps ! Je surprends des fessées, des baisers passionnés, des morsures, des jeux de breath play, des moments très érotiques (voire plus) qui flambent dans mes souvenirs ce matin… Une soirée à la fois techno, bdsm, kinky : à chacun de faire ce qui lui plaît, de composer sa recette, de choisir sa soirée dans la soirée, ou de tout faire à la fois selon les tentations… ou de ne pas réussir à choisir ! De mon côté, indécise, j’arpente les lieux en tous sens, hésitant entre le plaisir du son (j’ai beaucoup aimé ! Moins hard techno que d’autres fois il me semble) et les autres plaisirs. Je perds mes amis, j’en retrouve d’autres, je rencontre des inconnus, je retombe sur mes amis du début… un cercle vicieux délicieux qui tourne sans fin de plus en plus vite !
Tout le monde a respecté le dress code fetish cette fois, objectif atteint ! Ambiance fetish à 100%, sans intrus ni passe-droit, sans laquelle je me sens comme un poisson dans l’eau… j’aime particulièrement croiser des puppys et leur frictionner les oreilles !
Je ramasse une cravache par terre, un signe du destin ! Je la sens vibrer dans ma main, j’ai envie d’en découdre et fesser tout ce qui passe à ma portée – avec une préférence pour les débutants innocents et curieux – ces malheureux ! – mais à peine ai-je eu le temps de la manier telle une dresseuse de fauve qu’un garçon fonce sur moi : il a reconnu sa cravache, il l’avait perdue. Je suis contente qu’elle retrouve son propriétaire légitime, mais la prochaine fois, je prends la mienne, fini d’arriver les mains vides ! à force de ne plus vouloir afficher mes préférences (qui fluctuent) pour éviter d’être cataloguée, je me prive de certaines activités).
Je voulais rester jusqu’à la fermeture, mais mon corps s’engourdit de sommeil, le marchand de sable est passé et il m’a balancé tout le paquet de sable au visage. Il est bientôt 6h, mon corps demande grâce, il prend les commandes, et refuse d’écouter ma tête, mon cœur, qui veulent en profiter encore…et encore.
Un petit tour avant de partir sur le stand de bijoux kinky juste devant le vestiaire : vais-je porter angel, dom, sub, sex, wet ou slut autour du cou ? Finalement, un symbole, girl power !
Dommage, je n’ai pas retenu le nom de la boutique !
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Je ne sais pas quand se déroule la prochaine Master Squat, mais d’autres soirées hors-normes nous attendent !
– La Monarch 19 avril, dans un nouveau lieu en plein Paris
– La Monarch le 16 mai au chalet du lac
4 commentaires
tres beau retour
sur la soirée
je t ai entrevu vers 2h30
alors que j etais sur le départ
trop tard.
pour te plaisir de te saluer
a la prochaine donc
jean claude
Merci
2h30, je venais d’arriver ! Oui, à bientôt..
Mhmm si vous êtes Girl Power j’accepterais bien un à votre choix :
angel, dom, sub, sex, wet ou slut autour du cou !
Merci !
Hélas, je ne me souviens plus du nom de la boutique ! Il faut mener l’enquête !