Netflix, ce diable tentateur… j’avais déjà Facebook en journée, et maintenant, Netflix me captive en soirée !
Je n’ai plus d’existance que virtuelle, à travers les écrans. Je ne suis plus dans la vraie vie, je deviens une abstraction, happée par ce qu’il se passe au delà de l’écran de l’ordinateur, de la télévision.
Mais je m’égare, je n’ai pas l’intention d’écrire une nouvelle SF, juste de vous dire un mot sur une série que je viens de commencer, Mad Men. – Moi qui dédaignais la télé, je deviens addict à toutes sortes de séries à la fois, j’ai le tournis devant le choix qui s’offre à nous, une vie n’y suffira pas !
En réalité l’histoire m’importe peu, les histoires de coeur, les aventures d’un soir, les soucis pro ou financiers, les secrets de familles… ce sont peu ou prou toujours les mêmes péripéties, que l’on regarde Dynasty, Downtown Abbey ou Mad Men… Rien de nouveau, le plaisir est ailleurs : il est dans la transposition historique, back to the sixties, et dans la transgression, car aujourd’hui, fumer partout n’est plus permis, ni traiter aussi « légèrement » les femmes #BalanceTonMacho.
Ils sont arroguants, phallocrates, ils fument constamment, boivent plus que de raison, y compris au travail, draguent tout ce qui bouge.. et portent des costumes absoluement canons !
Elles sont apprétées comme des poupées Barbie dans leurs robes fleuries cintrées et décolletées, elles fument et boivent tout autant que les hommes, ne pensent qu’à ça et à leurs ongles vernis. Les apparences priment sur tout.
Les clichés sont légion, l’époque elle-même n’est qu’un immense cliché. Ils sont cadres, dirigeants, chefs d’entreprises ; elles sont secrétaires, standardistes, femmes au foyer, à de rares exceptions près.
Cette série est un vrai plaisir pour les yeux : voitures, décors, mode, design, élégance… et pour moi qui aime les fumeurs, je sais c’est pas bien, et les costumes, un épisode représente un vrai shoot ! L’acteur principal ne doit pas être étranger à mon enthousiasme, jugez plutôt :
Photos : Mad Men