« Liens d’amitié » est une nouvelle parue aux Editions L’ivre-Book, dans la Collection indécence. Nicolas accueille deux jeunes randonneuses perdues, et va les initier aux délices de la soumission…
Un extrait à écouter ici ou à lire ci-dessous :
Nicolas se réveilla le premier et secoua Émilie. Il emmena la jeune fille tout endormie dans une chambre d’amis, avant de se dépêcher de rejoindre Nadia sur son lit. Il la réveilla avec douceur, ému malgré lui par les grands yeux qui le fixèrent et semblaient tout attendre de lui.
— Ton amie dort dans une autre chambre, toi tu vas rester ici avec moi. Tu sais ce que j’aimerais à présent ?
Nicolas marqua un temps, appréciant le regard plein d’adoration qui se levait vers lui.
— J’aimerais t’attacher, et que tu dormes au pied de mon lit. Je ne veux pas te l’imposer, je veux que tu acceptes de ton plein gré, que tu me le demandes.
— Attachez-moi, Maître.
Nadia se mordit la lèvre, surprise. Il ne lui avait pas demandé de l’appeler ainsi, mais cela lui semblait tellement naturel. Nicolas ne releva pas, il paraissait l’accepter, et Nadia ressentit une joie profonde l’envahir. Elle se laissa déshabiller. Les mains de Nicolas tremblaient en défaisant la fermeture éclair de la robe à fleurs. Il découvrait enfin son joli corps après avoir exploré celui d’Émilie sous toutes ses coutures. Elle était ravissante, toute fine, presque trop mince, fragile en apparence. Comme il serait doux de la malmener un peu, de la marquer. Il se reprit, ne pas l’effaroucher surtout, même s’il la sentait déjà bien accrochée.
— Tu dormiras nue, disponible pour toutes mes envies, vêtue seulement d’un collier de cuir… J’espère que tu n’es pas frileuse !
Nadia secoua la tête. Elle brûlait vive au contraire, elle était si contente que Nicolas souhaite la garder auprès de lui pour la nuit. Son désir inassouvi réchauffait son ventre, son cœur battait la chamade. Elle qui avait eu si froid quelques heures auparavant, avait de la peine à s’en souvenir. C’était si loin déjà, dans une autre vie.
Nicolas ressentait quelques scrupules. Après un instant de réflexion, il déposa une couverture et des coussins devant son lit, avant d’inviter Nadia à s’y coucher. Il fixa la laisse de son collier de cuir à l’un des barreaux de son lit. Le clic du mousqueton qui se fermait ravit le cœur de Nadia. La jeune fille se blottit, pour rien au monde elle n’aurait voulu être ailleurs. Elle s’endormit aussitôt, apaisée et heureuse.