L’écume des jours de Boris Vian

Je relis un livre de mon adolescence exaltée, L’écume des jours, et je suis conquise par le style, les descriptions et les dialogues décalés, oniriques, poétiques, imagés, tendres, drôles, surprenants et joyeux (mais je n’en suis qu’au début).
J’ai voulu marquer un extrait avec un post it pour le partager tant il m’a plu, mais j’en suis déjà à prés de dix post it…

Un livre lu au collège, avec des milliers d’autres collégiens et collégiennes, et toujours au programme du collège aujourd’hui, une merveille de roman, intemporel et fantastique, parfois cruel. Je ressens de nouveau cette pointe de malaise parfois, vite effacée par une envolée d’imagination comme je n’en ai lu nulle part ailleurs, des trouvailles à chaque page ! Un rêve éveillé, où les situations les plus insolites s’enchaînent et sont vécues comme parfaitement banales par les personnages, et c’est irrésistible…

(Seul reproche peut-être : tous ces clins d’oeil et private jokes désormais datées… et la couverture affreuse du Livre de poche)

EDIT 2 décembre : j’ai terminé le livre, je suis plus mesurée et moins enthousiaste en raison de cette fin apocalyptique. Je n’en dirais pas plus pour ne rien spoiler, même si ça me démange !

1 commentaire

  1. a écrit :

    Bonjour Clarissa! Un bon souvenir des années collège et lycée pour moi aussi, que je me suis rafraîchi il y a quelques années avec le film de Michel Gondry. Un opéra en a même été tiré, par le compositeur russe Edison Denisov, paix à son âme.
    Bonne semaine à vous!

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