Hier matin, j’ai assisté à la conférence de presse organisée pour le lancement du prix de la nouvelle érotique, créé par l’association Les avocats du diable. Les modalités et contraintes sont originales et agitent les réseaux sociaux, puisqu’il faudra écrire la nuit -celle du passage à l’heure d’hiver- en respectant un contexte et un mot final révélés au dernier moment.
Une nuit de veille en perspective ! Ou fortement écourtée pour les plus inspirés…
Ce prix a vocation à se renouveler tous les ans.
C’était un plaisir d’écouter les organisateurs et les membres du jury parler du concours, les yeux brillant d’enthousiasme. Ce sont tous des passionnés de littérature, et sans doute de grands sensuels aussi. J’étais venue hésitante, je suis repartie regonflée à bloc, prête à affronter les affres d’une nuit blanche !
Certains auteurs s’organisent déjà pour se regrouper, écrire ensemble et se tenir éveillés les uns les autres (ça va mal se terminer vu ce qu’ils vont écrire 😉 )
Je trouve l’idée super sympa, mais je préfère rester non loin de ma cafetière et de mon lit au cas où Morphée se révèle le plus fort… Et puis ça me stresserait de voir les autres taper comme des fous sur leurs ordinateurs pendant que j’invoque les muses en vain !
Les textes finalistes seront annoncés début mars, le prix remis le 26 mars lors du passage à l’heure d’été.
Un certain mystère règne sur le concours : composition exacte du jury (Pour l’instant : Jacques-Olivier Liby, Marion Mazauric, Carole Chretiennot, Franck Spengler. Françoise Rey a été annoncée), nom des partenaires, publication éventuelle des meilleurs textes… il est savamment entretenu par les organisateurs, qui nous ont dit, espiègles, que l’érotisme se mariait bien avec le mystère.
Point de conférence de presse sans le traditionnel pince-fesses 😉 j’ai revu avec grand plaisir Anne Bert et Eve de Candaulie, et discuté avec Olivier Keraval, de B.Sensory dont le Little Bird m’intrigue beaucoup !
Pour en savoir plus :
La page Facebook du prix de la nouvelle érotique
Le site des Avocats du diable
8 commentaires
Je me suis inscrit (à temps) puisque le patronyme administratif n’est pas communiqué. En revanche, je ne sais pas si je suis dans les 338 ou non ? Avez-vous reçu votre confirmation d’inscription ?
La question a été abordée ! Les organisateurs ont dit qu’ils ne souhaitaient pas en donner, que ce serait aux auteurs de le faire, à travers leurs textes, car c’est la première fois où ce prix est organisé. L’année prochaine, les « consignes » seront peut-être plus précises au vu de la production de cette première fois… Franck Spengler a été plus direct : « un texte qui fait bander ». Pour lui, « l’écriture du désir » comporte une palette très large, du plus suggéré au plus cru… J’en conclus que nous avons une totale liberté pour écrire !
Merci ma jolie
Voici le lien vers le billet d’Anne Bert, qui éclaire bien les choses : https://anneelisa.wordpress.com/2015/10/01/prix-de-la-nouvelle-erotique-une-performance-diabolique/
Je pense que la communication dont ils parlent devrait porter sur nos prénoms et noms d’auteur… à vérifier auprès des organisateurs peut-être ?
Toujours pas de réponse des organisateurs
Voilà une idée exaltante ! Je participerais volontiers, mais un détail de l’article 4 du règlement me dérange un peu: « Les écrivains en compétition autorisent Les Avocats du Diable à utiliser leurs nom, prénom, image, titres et texte, dans tous supports de communication internes et externes (sites Internet, publications, newsletters, articles de presse, émissions radio ou tv, communiqués, etc.) et lors d’animations littéraires. » Le fait qu’un éditeur connaisse mon patronyme, soit, mais qu’il puisse être publié partout me dérange un peu. Qu’en pensez-vous ?
Merci de ton compte-rendu Ont-ils donné leur définition de l’érotisme ?