Un ami vient de m’envoyer quelques mots sur mon roman fantastique Souvenir d’Écosse, il m’a fait très plaisir :
« Je viens de finir de lire ton livre et j’ai adoré !
La façon dont tu écris et décris est dynamique et donne envie de ne pas s’arrêter. L’amour à tous les niveaux y est omniprésent.
Le cercle de fantômes est une formidable idée. Je vois dans ce récit un parallèle avec les « non-vivants » qui sont en vie actuellement, ces personnes qui vivent mais n’existent pas.
Apparemment une suite est à espérer ? Je suis impatient de la lire.
Voilà ! Je voulais te faire part de mes sensations à chaud. »
Pour l’instant, aucune suite n’est prévue, mais qui sait ^^
Un petit extrait sur les réunions des fantômes auxquelles il fait allusion :
En réalité, ils ne faisaient rien du tout lors de ces fameuses réunions, mais ça, Greg ne tenait pas vraiment à l’avouer. Cela lui plaisait de cultiver le secret et de taquiner Morgane. Ils se rassemblaient simplement entre gentlemen et ladies, provenant de toutes les classes sociales. La séparation des classes en vogue dans les différentes époques où ils avaient vécu n’était plus de mise, ils étaient tous logés à la même enseigne à présent. Ils fumaient, évoquaient leurs gloires passées, leurs gens, leurs amies, les épouses acariâtres, les maris absents, les enfants ingrats, leurs chiens… servis par une jeune domestique transparente et affairée, incapable de renoncer à sa servitude. Une petite société, intime, composée de fantômes avancés et plus ou moins éclairés, doués de paroles, réussissant à s’affranchir un instant de leur malédiction et des boucles de temporalité dans lesquelles ils se terraient. Greg tentait souvent de les ramener dans le présent, mais faisait ce triste constat, ça ne les intéressait pas. Ils n’avaient pas une amie vivante pour leur redonner le goût de vivre.
Un seul sujet ravivait leur combativité, la sauvegarde de leurs demeures et de leurs tombeaux. Sur ce point, ils s’alliaient avec Greg avec vigueur. S’il fallait réunir des fonds, ils voulaient bien s’offrir en spectacle lors de réceptions, Greg pouvait compter sur eux.
Au fil de leurs rencontres, Greg se réjouit de constater qu’ils évoluaient malgré tout. Ils gagnaient en matérialité, fournissaient des efforts de toilette, variant les tenues et les couvre-chefs.
Un soir, Lady MacKenzy renonça à sa robe de mariée ensanglantée — son mari avait été tué lors de leurs noces, et elle l’avait suivi dans la tombe. Elle hantait depuis sa demeure, revivant encore et encore cette nuit d’horreur et de larmes. Elle apparut en grande tenue de deuil.
– Photo issue d’un jeu vidéo envoyée par un autre ami (mais j’ai oublié le nom du jeu )
Merci à vous deux pour vos pensées !
Souvenir d’Écosse est paru en octobre 2024 chez Imaginary Edge Éditions
Il est disponible sur toutes les librairies en ligne et physiquement dans la librairie Hors-circuits (4 rue de Nemours Paris 11e) ou auprès de moi 👻