Retour sur un WE de folie !
* La nuit Dèmonia, organisée vendredi dernier par la Boutique Dèmonia, a tenu toutes ses promesses, malgré l’interdiction tardive de se dérouler dans son lieu de prédilection, les crayères des Montquartiers. (J’espère quand même que dès l’an prochain, la soirée Dèmonia pourra réinvestir les crayères, les tunnels sombres et embrumés m’ont manqué !)
Adam, du site Nouveaux plaisirs, a réuni tout un groupe d’amis prêts à en découdre et à s’éclater le plus possible, et nous sommes tous excités comme des puces ! Dès l’espace vestiaire c’est la folie, nous plongeons directement dans le bain, les uns sur les autres dans le noir complet, en petite tenue, essayant de ne pas trop piétiner nos vêtements et nos pieds… à ma grande honte, j’abandonne lâchement un ami en train de lacer le joli corset d’une belle jeune femme, mais je ne vois rien, et je commence à étouffer… Nous sommes ensuite guidés d’une main musclée par les agents de sécurité vers la piste de danse. Des agents peu habitués sans doute aux soirées BDSM, qui se montrent trop nerveux pour certains, goguenards pour d’autres, mais nous les oublions vite.
Les passionnés de tous poils et leurs tenues fantastiques, délirantes, provocantes, extravagantes sont bien là au rendez-vous, et je ne sais où donner de la tête pour les admirer ! Géants cornus, vikings tatoués, créatures entièrement habillées de latex fin comme une seconde peau, corsets de cuir cloutés, chaînes, maquillages, robes de princesses revisitées… tous sont d’une beauté et d’une folie à couper le souffle. (Dès que des albums photos circuleront, je rajouterai un lien dans cet article). Les shows, les performances, animent la première partie de la soirée, la musique electro à fond accompagnée de lumière psychédéliques nous tourne rapidement la tête, et nous dansons, sans fatigue, en transe, prêts à danser jusqu’au bout de la nuit.
Prudente, je suis vêtue de rouge pour être mieux visible.(L’an dernier, j’avais perdu notre bande d’amis, et j’avais déambulé seule longtemps, fascinée par les costumes plus fous les uns que les autres, les scènes troublantes que je croisais… une promenade onirique, dans un labyrinthe de tunnels, hors du temps, dans ce monde imaginaire peuplé de créatures infernales). Cette année, je me suis beaucoup promenée aussi, perdant de vue provisoirement notre groupe d’amis, mais impossible de se « perdre » pour de bon. Point de dédale de salles et de couloirs, la salle est carrée, avec seulement un premier étage qui en fait le tour. Si l’ambiance y perd en magie, elle gagne en convivialité. Cette fois, j’ai rencontré de nombreux inconnus, que je croisais et recroisais sans cesse dans mes errances. J’ai aussi discuté avec des gens en faisant la queue au bar – les liens avaient le temps de se tisser, compter une certaine attente malgré la dextérité des barmen 😉 -, et même au moment de partir au petit matin, en faisant la queue devant les vestiaires ! Tout le monde avait soif de communiquer, de faire connaissance, de se demander ci ou ça… (je jette un voile pudique sur les demandes en question 😉 )
Si en bas règnent les danseurs, à l’étage, c’est une autre histoire. Rapidement, les espaces équipés en tables basses et fauteuils se retrouvent transformés en terrains de « jeux ». L’on croise des séances de fessées, de fouet, des piétinements, mais aussi de doux échanges, des massages…
J’ai d’ailleurs eu la chance de pouvoir profiter d’un merveilleux massage de pieds de Doc Bootnfeet, mais impossible d’approcher Pat et Alice, les deux masseurs BDSM dont j’aime tant le toucher, je n’ai pas insisté, espérant les revoir le lendemain.
Une soirée incroyable, les mots me manquent pour retranscrire l’ambiance ! (il faut la vivre !) Seul regret : les heures ont filé comme l’éclair, nous avons manqué de temps pour réaliser toutes les folies et bêtises envisagées !
Le récit de Colombe
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La soirée Demoniak organisée par Le cercle des Muses et Maîtresse K rassemble les plus fous d’entre nous dès le lendemain soir. Je retrouve avec plaisir plein de participants de la veille, nous sommes heureux de poursuivre la fête, à une échelle plus intime, dans un lieu qui s’y prête à merveille avec ses caves voûtées et ses recoins : Les caves de St Sabin.
Dès mon arrivée, je croise Pat au Salon massage, ainsi que Docteur Bootnfeet, je m’attarde entre les mains divines de Pat, profitant du calme relatif de ce début de soirée, même si c’est étrange de le voir sans Alice. Massage des épaules, des mains, des bras, du cou, de la nuque, et même des oreilles ! Un long massage qui me redonne plein d’énergie pour profiter de la soirée ! Je suis à chaque fois impressionnée par ce cadeau qu’il nous fait en s’occupant de nous ainsi, sans rien recevoir en échange, que des murmures de contentement… 
Cette fois encore, la musique électro est excellente, et me donne envie de danser. Las, le dance floor restera désert ou presque… Fatigue liée aux excès de la nuit Dèmonia peut-être ? Les gens préfèrent discuter, s’amuser dans les recoins, regarder les superbes shows qui se succèdent, dont une impressionnante performance avec des torches enflammées.
Dans la grande salle, je suis assise sur un banc qui court le long du mur, quand un homme s’allonge sur le sol juste devant moi, il nous invite, ma voisine et moi, à poser nos pieds sur son ventre. Il nous masse tour à tour les pieds et les chevilles. A ma droite, mon voisin entame un massage de mes mains tandis que celui de gauche, qui vient de remplacer ma complice de piétinement, me masse la nuque et le crâne. Massée de toutes parts, je regarde les belles prestations de shibari, de fouet, sur des soumises plus jolies et plus courageuses les unes que les autres.
Un moment unique, irréel, avant de refaire le tour des salles pour admirer les tenues, retrouver des amis, attraper des soumis dans les coins sombres 😉
Vivement les prochaines soirées !
Nuit Dèmonia : 10 décembre 2016
Fetnight : 25 juin 2016
