La maison d’Emma Becker

Un bouquin sous le sapin  !


Je me souviens de mon trouble quand il est paru, de ma fascination un brin malsaine : rejoindre une maison close pour écrire un livre, peut-on imaginer écrivaine plus engagée dans son projet d’écriture !
Finalement, je ne l’ai pas lu à ce moment-là (je suis souvent en décalage pour regarder des séries, lire des livres…). Je l’ouvre seulement maintenant, dans sa version Poche.
Je suis impatiente de comprendre la démarche de l’autrice, sa détermination, et découvrir ce qui se passe quand on franchit le seuil de ces nouvelles maisons closes — les seuls textes que j’ai lus sur les maisons closes sont ceux de Zola et Maupassant (d’ailleurs j’ai écrit avec un ami Les mystères du Chabanais un peu « à la manière de », en toute modestie) ; les choses ont sûrement un peu changé !

Pour ou contre les maisons closes, même les féministes s’écharpent sur le sujet. Moi je crois au droit des femmes de disposer de leurs corps comme elles l’entendent, sans être jugées :  se tatouer, se faire opérer, s’offrir gratuitement ou pour de l’argent, se préserver… Que chacune fasse ce qui lui plaît ! Sont condamnables ceux et celles qui exploitent les femmes, organisent des trafics, les menacent et les obligent. Et pour ces trafiquants, abuseurs, proxénètes, esclavagistes modernes, aucune pitié.

Là, rien qu’avec ce titre affectueux, chaleureux, on sent que cela va bien se passer : les filles doivent s’y sentir comme dans une famille. Et même si dans une famille il peut y avoir des tiraillements, des disputes, le plus souvent, on s’y sent bien, protégée, à l’abri.

 

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