Après le succès de l’édition précédente, Dèmonia réitère la Fetish Week, grand rendez-vous de toute la scène fetish française. Trois journées pour nous retrouver, entre passionnés et passionnées de pratiques BDSM, entre fans de soirées fetish, et accueillir de nouveaux venus et de nouvelles venues, qui pourront s’essayer à diverses activités dans le cadre d’ateliers.
Trois journées intenses de retrouvailles et de découvertes, qui se termineront chacune par une soirée, avec un final en apothéose, La Nuit Dèmonia !
J’ai posé quelques questions aux organisateurs :
– Pourquoi avoir voulu organiser à nouveau la Fetish Week ?
L’année dernière, nous avons lancé un ballon d’essai, pour fêter les 30 ans de Dèmonia, et le succès fut au rendez-vous ! On s’est rendu compte qu’il y avait une réelle attente du milieu BDSM pour un événement emblématique, s’étalant sur plusieurs jours, réunissant tous les acteurs et actrices de la scène fetish-BDSM.
Devant tous les retours enthousiastes, même s’il y avait aussi des choses à améliorer bien sûr, nous avons choisi de renouveler l’expérience !
– Est-ce qu’elle s’inscrit dans la durée, et sera désormais au rendez-vous tous les ans ?
Oui, nous avons l’ambition de l’installer durablement dans le paysage…
– Quel seront les temps forts de cette nouvelle édition ?
Le Fetish Market ! Il s’agit d’un salon dédié aux offres fétichistes et BDSM qui se déroulera les trois jours, du jeudi 25 au samedi 26 octobre inclus.
– Des artisans venus de la France entière présenteront sur leurs stands des accessoires : martinets, fouets, colliers, tenues….
– Un espace livres est aussi prévu : La librairie La Musardine proposera ses ouvrages et ses romans érotiques et BDSM, des auteurs et des autrices viendront les dédicacer.
– Des ateliers sont organisés, animés par des personnes reconnues dans leurs domaines, et on peut d’ores et déjà s’y inscrire. Des ateliers plus ou moins intenses, on est prévenus dès l’inscription ! Il y aura des ateliers sur le shibari, le needle play, le maniement du fouet, l’extase anale, la soumission et du masochisme, la fabrication de lingerie en latex… pour ne citer qu’eux.
– Il y aura aussi des performances, et on vous réserve quelques surprises !
– Et il y a des soirées aussi !
Oui !
– On commence doucement – enfin, façon de parler – avec le Munch and Play jeudi 24 octobre. La soirée se déroulera en deux temps : Le Munch, cocktail dinatoire, pour échanger et bavarder de nos sujets préférés, avant de jouer et s’adonner à toutes sortes de pratiques BDSM ensuite. Il y aura tout ce qu’il faut pour s’amuser et se plonger jusqu’au cou dans l’ambiance : des installations BDSM, des recoins… Des performances BDSM sont prévues. On vous promet un beau voyage au pays du BDSM : on vous emmène en croisière sur la Seine le temps du Munch, avant de profiter de la soirée à quai !
– Le lendemain, vendredi 25 octobre, Dèmonia et la soirée Hell’O Kinky s’allient pour le meilleur et nous concoctent une soirée kinky-BDSM : Les démons du kinky ! L’alliance des martinets et des paillettes… Une soirée colorée, inclusive, joyeuse et joueuse, et on va danser !
– Enfin, samedi 26 octobre, la soirée de clôture de ces trois jours : la Nuit Demonia Horror Fetish Party. La plus grande soirée fétichiste de France, avec son dance-floor electro, ses espaces BDSM, ses shows… L’occasion de se vêtir de ses plus beaux atours, tout en respectant le dress code, on y veillera à l’entrée : le bas de votre tenue (au moins) devra être en cuir ou simili cuir, vinyle, latex, ou wetlook.
– Quels sont les objectifs de Dèmonia en organisant cet événement ?
Nous souhaitons rassembler toute la scène fetish : des performers, des experts, des créateurs, des fétichistes, des participants à des soirées, des joueurs… Une sorte de grand-messe, si l’on peut dire, pour célébrer ces pratiques et ces jeux que nous aimons tant !
L’objectif, c’est aussi de les faire découvrir, avec la visite du Fetish Market en journée, peut-être moins impressionnante que d’aller directement en soirée. L’occasion de discuter tranquillement avec des personnes impliquées, et nos ambassadrices et ambassadeurs aussi, qui pourront répondre aux questions. Nous voulons montrer aux curieux et aux curieuses combien le milieu est safe, bienfaisant, sans jugement pour les différents kinks, au contraire, ils constituent la richesse du BDSM.
Nous formons une grande communauté, ouverte d’esprit, bienveillante, et chez Dèmonia, nous avons à cœur de lui offrir un espace de rencontres, d’expérimentations. Et nous voulons faire la fête aussi, intensément !
– Donc, ceux et celles qui ne connaissent pas du tout l’univers fetish et bdsm peuvent-ils venir à la Fetish-Week ?
Bien sûr, c’est même le principal objectif de la Fetish Week, parmi tous ceux dont on vient de parler : créer un espace où tout le monde se sente bien, les amateurs chevronnés qui fréquentent le milieu depuis des lustres, tout comme les nouveaux qui font leur tout premiers pas dans le milieu ! Nous nous ferons un plaisir de les accueillir et de répondre à toutes les questions. Le staff, les ambassadeurs et ambassadrices seront reconnaissables grâce à leur badge, il ne faudra pas hésiter à aller vers eux.
– Quels ateliers conseilleriez-vous aux nouveaux ?
Si l’on est attiré ou attirée par la soumission, ne pas hésiter à s’inscrire à l’atelier de Nox, « Playground of submission and masochism ».
Je conseillerais aussi aux couples de suivre l’atelier de Diane de Séléné, sur le BDSM dans le couple.
Il y a aussi un atelier de lectures murmurées « piquantes » et un atelier d’écriture autour du Japon…
Les autres ateliers sont effectivement plus « engagés » je dirais !
– Quelles sont les valeurs que vous souhaitez mettre en avant ?
Nous faisons nôtres les valeurs du BDSM en général : le respect, la bienveillance, le consentement éclairé, et la sécurité. No kink shaming, no body shaming…
Toutes les personnes sont bienvenues, quelle que soit leur orientation sexuelle, leur genre…
– Quelles sont les nouveautés par rapport à l’année passée ?
Déjà, ce qui ne change pas : le lieu ! On se retrouve à la Bellevilloise, dont on aime l’ambiance à la fois industrielle et chaleureuse.
Sinon la Fetish Week grandit !
– Le salon s’étend désormais sur trois jours, avec le rajout du samedi, ce qui permettra aux personnes prises en semaine de venir. Plus d’une trentaine d’exposants se déploieront sur deux espaces d’exposition.
– On a prévu deux fois plus d’ateliers; et de performances plus nombreuses que l’an dernier, et on vous promet des surprises… il faut venir pour en profiter !
– Et cette année, il y aura un espace de rencontres avec une coach sexologue, pour aborder toutes les questions autour de la sexualité, recevoir des conseils, en toute confidentialité.
– Faut-il respecter un dress code pour venir au Fetish market ? Et aux soirées ?
Il n’y a pas de dress code obligatoire pour participer au Fetish Market, venez comme vous êtes… Cela dit, connaissant un peu les participants, certaines et certaines devraient arborer de belles tenues fetish !
Pour les soirées en revanche, dress code obligatoire !
– Quelle soirée conseillez-vous, si on n’est pas en mesure de s’inscrire à toutes ?
Difficile question ! Ce n’est qu’une fois dans l’année, je conseillerais de venir aux trois ! Plaisanterie à part, si l’on préfère jouer, opter plutôt pour la soirée de jeudi soir, si l’on préfère danser, préférer la soirée de vendredi ou samedi. Celle de vendredi sera en plus petit comité, tandis que samedi, on attend la foule des grands soirs…
Merci beaucoup !
Informations pratiques
Horaires du Fetish Market :
– Jeudi 24 et vendredi 25 octobre de12h00 à 19h00
– samedi 26 octobre de 11h00 à 18h00
Lieu : La Bellevilloise 19-21 rue Boyer 75020 Paris
Pour plus d’infos et prendre ses billets
Le site de la Fetish Week
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