Jeux d’amants recueil de nouvelles érotiques que j’ai eu le plaisir de diriger, vient d’être publié dans la Collection Paulette.
Il réunit des nouvelles « soft » ou plus épicées, amoureuses ou cruelles, et des « jeux » à chaque fois différents. On y trouve des « jouets », des jeux de rôles, des jeux de cartes, de casino, des jeux de société… Tous ces jeux dérapent à un moment ou un autre, ou sont sciemment détournés, pour devenir sensuels, sulfureux, sexuels…
ChocolatCannelle ouvre le recueil avec La seconde vie d’un olisbos, une histoire mêlant le présent et le passé, autour d’un « jouet » érotique : un olisbos, datant de l’antiquité chinoise (on dirait aujourd’hui « sextoy » 😉 ).
Avec Brelan Julie Derussy nous entraîne dans une partie de poker endiablée entre amis. La soirée rituelle sera pourtant fort différente ce soir-là. Une nouvelle joyeuse, tendre… la frontière entre l’amitié et l’amour est parfois ténue.
Dans Elle, Louise Laëdec campe une belle amoureuse, qui met en scène des jeux de rôles pour toujours surprendre son amant. Quand érotisme et romantisme se mêlent merveilleusement.
Avec Manuel Ruiz, les jeux se corsent puisque nous sommes entraînés dans une des jeux SM : Des jeux d’hommes. Une dominatrice emmène son soumis dans un château. Nous vivons tout à travers ses yeux, il ne sait pas ce qu’il va se passer, il se laisse faire, confiant.
Noann Lyne, dans Les secrets de la peau lisse s’est amusé à mettre en scène deux policiers, et a joué avec leurs « attributs » : uniformes, matraque… une nouvelle drôle, enlevée, féroce, entre deux femmes qui rien ne semble réunir et qui vont pourtant se rapprocher. « Tel est pris qui croyait prendre ».
Enfin, Eric Cécile-Parques nous offre avec La prime une nouvelle vraiment excitante, et qui ne m’a pas laissé indifférente ! Elle se déroule au sein d’une entreprise. Une chef d’équipe qui n’a pas froid aux yeux décide de récompenser ses collaborateurs selon les résultats d’un jeu de l’oie quelque peu amélioré. Vous jugerez !
La très belle photo de couverture est signée d’Olivier Parent. Elle évoque un plateau de jeu avec le damier de lumière tatoué sur la peau de la jeune femme. Bien qu’il n’y ait pas d’histoire d’échecs, ni de dames (quoique 😉 ), elle m’a semblé illustrer parfaitement le thème !
Pour le commander
Charmebooks
Amazon