France FemDom 2024

J’ai eu la chance de participer à deux événements phares des trois jours consacrés à la domination féminine dans le cadre de France FemDom : La croisière sur la Seine et Le Kinky Market
(je recopie ci-dessous mes retours sur Facebook, je ne sais pas pourquoi je ne suis pas passée directement par mon blog ^^)

La croisière sur la Seine

Jeudi 27 juin, j’ai participé à une soirée de rêve ! France FemDom organisait une croisière sur la Seine :
De nombreuses participantes viennent de l’étranger (L’Angleterre, la Belgique, l’Australie, L’Amérique, l’Allemagne…), et se réjouissent de découvrir Paris ainsi — je me réjouis tout autant bien que Parisienne ! Cette joie de grimper à bord, de naviguer… Il y a d’abord le passage de l’écluse après le port de l’arsenal, et puis notre bateau s’élance sur les flots à vive allure !
Toutes les dominatrices sont sur leur 31, avec ici et là, des touches fetish qui révèlent notre véritable nature. Nous faisons connaissance tout en trinquant et dégustant des petits fours, les cheveux dans le vent et les yeux rivés sur les quais, l’Ile de la cité… La beauté de Paris ! Je la redécouvre avec des yeux neufs et les petits cris émerveillés de mes voisines.
Je suis attirée par la domination en dehors de nos frontières, et rêverais d’échanger avec ces dominatrices venant d’autres pays, mais entre mon anglais rouillé et ma gorge enrouée, ce n’est pas simple ! Et me voilà naturellement attirée par des dominatrices françaises… C’est bon de se retrouver entre filles (essentiellement), dans une ambiance chaleureuse, complice, souriante.
Notre bateau largue les amarres à 20h45, les nuages se teintent de rose. Nous regardons, fascinées, les plus beaux paysages de Paris illuminés par le coucher du soleil : les quais, Notre Dame en train de se refaire une beauté, et, le clou du spectacle, la Tour Eiffel aux couleurs des JO… toujours en trinquant joyeusement.
La nuit tombe, la tour Eiffel scintille, des secrets et des confidences s’échangent. Le vent se rafraîchit, et l’équipe de France Femdom distribue des plaids pour protéger nos épaules nues, et aussi des tongs pour soulager les pieds fatigués par des talons trop hauts. J’avais prévu des petits talons de mon côté, mais je emmitoufle avec reconnaissance dans le plaid douillet.
Une amie nous annonce qu’elle descend danser ! Je quitte le pont du bateau, et nous voilà quelques unes en train de nous déhancher et nous trémousser avec enthousiasme… Nous pourrions danser jusqu’au bout de la nuit si le son montait un peu !
Nous restons (à peu près) raisonnables, car le lendemain, le Kinky Market de France FemDom nous tend les bras, avec ses ateliers, ses démonstrations, ses stands… Les ateliers sur la douceur, celui sur les émotions, m’intriguent beaucoup, mais je serai présente à la table des autrices, avec mes deux romans, et un recueil collectif.

Le Kinky Market

Cette journée du 28 juin fut un festival de rencontres et d’émotions !
J’ai le plaisir de faire partie des autrices invitées dans « l’espace librairie », délimité par deux confortables canapés de cuir, où des visiteurs sont souvent venus se délasser. Une table basse accueille les livres d’Inanna Justice, d’Alda Mantisse et les miens ; Sonia Sain-Germain, qui propose aussi ses boucles d’oreille « clitoris », s’installe à une table toute proche.
J’ai passé une excellente après-midi d’échanges et de bavardages (de plus en plus affamée à mesure que le temps passe, car je n’ai pas déjeuné ^^). Un grand merci à tous les amis et amies qui sont passés, cela m’a fait très plaisir !
J’avoue, j’ai souvent confié notre stand « librairie » aux bons soins de Sonia, que je remercie vivement au passage, afin de me promener devant les beaux stands des artisans (J’aime beaucoup les créations ingénieuses de Pudibondage : un sac qui se transforme en tenue bdsm, des bracelets en menottes, une jupe à franges en martinet…), celles de Cuir et chuchotements, de Crystal Ezhraa …
J’ai aussi regardé des démonstrations, et j’ai même pu assister à l’un des ateliers, celui de Madame Lule, sur la puissance de la douceur dans le bdsm – un paradoxe apparent, mais la douceur peut être troublante, délectable, et inquiétante aussi.
Madame Lule nous montre quelques exemples sur son amie, et nous invite ensuite à déambuler au milieu de la salle afin de choisir un partenaire dans l’assistance, d’un simple échange de regards. Les duos se forment, tandis que je retrouve mon trac de collégienne : je n’ose regarder personne, je vais rester toute seule dans mon coin ^^
Finalement, j’hérite d’un partenaire avec qui j’expérimente la subtilité des douces douleurs, trois minutes hors du temps pour m’exercer sur sa peau, avant de switcher et lui offrir la mienne.
J’aurais bien aimé assister aussi à l’atelier sur le feu et le couteau dont on m’a beaucoup parlé, mais c’est l’heure où le Kinky Market bat son plein, de nombreux participants nous rejoignent à la sortie de leur travail.

Je dois me sauver, direction le Cirque électrique pour revoir « La plaidoirie d’une soumise« . Une avocate défend avec feu son choix de se soumettre, et la vie d’esclave qu’elle a choisie, n’en déplaise à la société. L’actrice campe une soumise à la fois forte, touchante, engagée et déterminée, soumise à des épreuves variées, souvent extrêmes : impact, dégradation, esclavage sexuel, enfermement… le tout dans le cadre d’une belle relation avec son maître, pleine d’amour.

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