Gustav Clauvel illustre les amours saphiques de mon roman Le Village des soumises Petit extrait :
Elle remarque une lettre glissée sous leur porte, un carton d’invitation.
« Ce soir, grand bal masqué libertin ! Rendez-vous à 20h dans le hall du château. Costumes et masques obligatoires. »
— Marion, nous allons être en retard, dépêchons-nous de nous préparer.
— Tiens, tiens, te voilà motivée finalement ! T’inquiète, on a le temps, il n’y aura personne à 20 heures tapantes !
Elles mettent un soin particulier à se coiffer, se maquiller. Elles savent pourtant que leurs cheveux ne vont pas tarder à être emmêlés, leurs joues et leurs lèvres dévorées de baisers, mais qu’importe, rien ne peut priver une jeune fille du plaisir de s’apprêter.