Je caresse depuis longtemps un fantasme onirique : je rencontre une créature fantastique aux multiples tentacules. Ses tentacules dansent autour de moi, m’étreignent, s’enroulent autour de ma taille, de mon cou, de mes bras… m’enlacent, me serrent, glissent sur ma peau, m’embrassent de toutes leurs ventouses humides, s’insinuent, explorent mes fonds marins… Fantasme que j’assouvis comme je peux en écrivant des histoires d’aliens à tentacules ou de pieuvres géantes intelligentes ^^ (ici ou là par exemples).
Depuis que j’écris et que je traîne sur les réseaux, j’ai découvert que j’étais loin d’être la seule à aimer les tentacules, en particulier au Japon, où ce fantasme est florissant (le fameux tableau La femme du pécheur, et d’innombrables hentai) et qu’il a un nom : le shokushu !
(Je m’intéresse par ailleurs beaucoup aux vraies pieuvres — en toute innocence cette fois bien sûr — je perds plein de temps à regarder des vidéos de pieuvres évoluant dans l’eau, se cachant, fascinée par leurs mouvements, leur aisance, leurs couleurs changeantes…)
Et là, mon rêve devient réalité (partiellement), je viens d’adopter un tentacule !
(En réalité : je voulais un petit tentacule pour mon bureau, comme un objet de déco inspirant, mais je me retrouve avec un machin géant dont l’usage ne fait aucun doute — le souci de commander en ligne, sur la seule foi de photos trompeuses).
(J’ai toujours du mal à écrire tentacule au masculin, ce mot aurait dû s’écrire au féminin, je vais le dire à l’académie)
