Concert de jazz

J’ai découvert un ami de soirées sous un nouveau jour récemment, lors d’un concert de jazz qu’il donnait avec son groupe Mym Trio ! En plus d’écumer les soirées (je ne lui jette pas la pierre ), il se révèle un véritable virtuose au piano, accompagné de deux musiciens, un contrebassiste enthousiaste et d’un batteur plein d’énergie ! Ils ont fait des merveilles tous les trois, et nous ont téléportés dans un cabaret de la Nouvelle Orléans… – mais je ne connais rien au jazz, toutes mes excuses si je commets un impair ^^.

Je suis venue avec un ami, et comme les mauvais élèves, nous nous installons sur le canapé tout « au fond de la classe », nous réjouissant d’écouter ces joyeux airs de jazz en sirotant un verre de vin blanc. Il me susurre des bêtises à l’oreille, et je frôle le fou rire. Heureusement, c’est le temps de l’entracte, nous retrouvons avec plaisir des amis.
L’un d’eux, souvent croisé lors des soirée fetish (c’est amusant de le revoir « en civil » sans ses sempiternelles chaînes) me demande s’il peut prendre une photo de moi.
Bien sûr ! Flattée, j’enlève mes lunettes, replace mes cheveux, prend la pose avec un léger sourire de Joconde (enfin, j’essaie)… avant d’ouvrir grand les yeux, surprise et au bord du fou rire à nouveau : il s’accroupit, et photographie ma bottine ! Mais bien sûr ! Un fétichiste attiré par le cuir d’une bottine à lacets… comment ai-je pu imaginer autre chose ^^
Vivre un moment fetish dans une soirée sage, délectable !

Le soir même, je reçois la photo de ma bottine, avec cette petite histoire :

« Le jazz, cela m’évoque un film. Non, un film en noir et blanc. Plus précisément, un polar. Délicieusement cliché.
Une ambiance un peu mystérieuse, dans un cabaret enfumé de la rive gauche, un air joué à la contrebasse, une trompette lointaine dans le labyrinthe des ruelles.
Attention, l’inspecteur Andreotti est sur une enquête. Il suit la trace du voleur de bottines, ce curieux personnage qui s’introduit à la faveur de la nuit dans les clubs de jazz et rampe, subrepticement, dans les ténèbres capiteuses. Il se glisse sous les bottines des dames, trop occupées à se divertir, pour les leur subtiliser …
Qui donc est le mystérieux ravisseur de bottines ? »

(Qui d’autre aurait pu imaginer qu’un va-nu-pieds écume les clubs de jazz, se glissant au sol dans la pénombre, pour voler les bottines des jolies dames ? Oui j’ai été un moment parcouru par cette envie de voler les vôtres, mais parfois il est préférable de les coucher sur l’écran plutôt que d’accomplir de tels forfaits.
Car je ne voudrais pas être puni par la loi pour ces envies coupables mais par les Dames de la Sinners)

PS : J’ai réussi à sauver mes bottines des appétits de ce détrousseur en cette nuit de pluies diluviennes… sinon, mon cavalier du soir aurait été obligé de me porter pour m’éviter les flaques !

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