Suite des ébats ébauchés dans l’épisode précédent :
Dans le salon, le Professeur Violet et mademoiselle Rose, avec la matraque
Mademoiselle Rose et le professeur Violet, s’était réfugiés au salon, plus cosy que l’immense salle de bal glacée. Le professeur Violet dansait d’un pied sur l’autre, et couvait du regard mademoiselle Rose, délaissée par le révérend – quel mufle ! Mais voilà qui arrangeait ses affaires… La jeune fille le faisait languir, elle lui jetait des regards en coulisse, prenait des poses avantageuses, tout en sirotant sa coupe de champagne qui semblait s’emplir au fur et à mesure tant le moment s’éternisait. Le professeur Violet n’en pouvait plus, il s’essuya le front une fois de plus.
Rose décida que l’élu de son choix était à point, ferré par son regard de braise. Elle lui fit signe d’approcher en agitant son index. Il bondit aussitôt de son siège, comme un diable sort de sa boite, et accourut au trot, matraque en main.
Rose, amusée, désigna l’engin.
— C’est pour compenser votre virilité fléchissante ?
— Je me porte à merveille de ce côté-là, se récria le professeur piqué au vif, et vous le prouve aussitôt, si vous le souhaitez !
— Je vous taquinais, ne prenez pas la mouche… Ne commençons pas par le dessert je vous prie, j’aime bien quelques amuse-bouche avant, des dégustations qui mettent en appétit…. Manger sans faim est moins agréable, n’est-ce pas ?
Elle se pourléchait les lèvres, et le professeur devait faire appel à toute sa volonté pour ne pas les baiser.
— Vous avez quelque chose en tête il me semble, je vous écoute Rose !
— Vous me prêtez votre matraque ? Je vous montre !
Peu rassuré, mais désirant lui plaire, il lui tendit l’arme du crime. Rose se recueillit un instant, soupesant l’objet. C’était une vraie matraque, lourde et lisse ; elle pourrait lui fracasser le crâne si elle voulait.
— À quatre pattes, fesses nues !
Le professeur s’exécuta aussitôt à son grand étonnement. Il ne se savait pas si soumis ! Il ne raisonnait plus, ses appétits gouvernaient, goûtant un plaisir suave à lui obéir, tout en espérant plus aussi. Ses goûts particuliers se révélaient au grand jour, il remuait son derrière, ayant jeté les règles de bienséance aux orties… Il n’en était pas moins homme et, même à quatre pattes, rêvait de prendre le joli petit cul de mademoiselle Rose. Il sentait qu’avant de parvenir à ses fins, il devrait donner de sa personne. Après tout, il fallait jouer le jeu de cette soirée ! Et finalement, étrangement, cela lui plaisait de se retrouver dans cette position humiliante, pantalon baissé, sous l’emprise de cette jeune personne.
— Doucement Rose, je ne suis pas masochiste… Ouille !
Rose n’avait pas attendu pour abattre son premier coup.
— Mais quel douillet alors, je vous ai à peine effleuré la peau des fesses… Je recommence !
Une pluie de tapes s’abattit sur son fessier sensible, s’approchant dangereusement d’un endroit très intime. Le professeur serrait les fesses, et Rose finit par s’amuser de son manège.
— Allons, on se détend, ce sera plus douloureux encore si vous êtes tout crispé !
Le professeur se força à respirer, ses fesses se détendirent sous la caresse d’une main fraîche, s’écartèrent et révélèrent une ouverture. Rose éclata de rire et s’empressa d’appuyer le bout de la matraque pile au bon endroit.
— Vous êtes vierge ma parole ! Heureusement, j’ai toujours du lubrifiant dans mon sac de soirée, et je vais mettre un préservatif sur cette matraque, question d’hygiène, ça va glisser comme dans du beurre, vous verrez.
Alarmé, le professeur s’était raidi à nouveau, et Rose dut appliquer de généreuses couches de lubrifiant entre ses fesses pour qu’enfin la matraque force son passage. Rose appuyait fort, sans relâcher sa pression, ignorant les protestations du professeur. Elle insista encore – tant que le safeword n’était pas prononcé, elle avait carte blanche, n’est-ce pas ! Bientôt, le miracle s’accomplit, la matraque passa un premier barrage et fut aspirée dans les entrailles du professeur, glissant sans effort, et lui arrachant des gémissements de plaisir. Rose sourit vicieusement et la fit aller et venir aussi longtemps que le jeu l’amusa, le faisant tournoyer à l’intérieur, à la recherche de points sensibles. Le professeur avait abandonné toute dignité, il se tordait de plaisir, et braillait comme un cochon. Rose enleva sa culotte et la lui fourra dans la bouche. Ses cris étouffés l’excitèrent de plus belle. Elle retira la matraque au ralenti, plop, et le professeur protesta avec la dernière énergie. Elle le fessa pour lui remettre les idées en place et le faire redescendre sur terre.
— Un soumis ne proteste pas, ni ne réclame !
— Je ne suis pas soumis ! couina le professeur.
— Vraiment ? ironisa mademoiselle Rose.
Bientôt, ses claques se transformèrent en caresses ; comme il avait la peau douce ! Elle le caressa partout, émerveillée, avant de remarquer sa formidable érection. Elle l’empoigna ; en voilà une belle matraque de chair et de sang, elle en ferait bien son goûter ! Elle l’habilla d’un préservatif et la guida en elle sans plus de cérémonie, trempée de désir après avoir tant tourné autour du pot.
Ils jouirent à grand bruit, trop excités pour différer leur plaisir, sous le regard amusé du révérend qu’ils n’avaient pas entendu entrer.
Le révérend s’en mêle
Mademoiselle Rose sursauta.
— Mais que faites-vous là révérend ? Vous m’avez laissée tomber pour madame Pervenche, et vous revenez vers moi, la queue basse, alors que je suis occupée… vous exagérez !
— J’ai attendu la fin de votre séance avant d’indiquer ma présence, je ne voulais pas vous déranger ! Très belle étreinte, si je puis me permettre, bien qu’un peu courte.
Mademoiselle Rose vit rouge.
— On n’a pas besoin d’un commentateur de match, vous n’avez pas mieux à faire ?
— Tout le monde s’amuse sauf moi, se plaignit le saint homme, fraîchement libéré par l’entremise du Docteur Lenoir. Et puis j’ai trop tardé à choisir mon accessoire, il n’y avait plus que la clef anglaise et le révolver, comment s’amuser ou s’aimer avec ça ?
La jeune femme éclata de rire, attendrie ; ce qu’il était mignon alors, comment lui en vouloir ! Elle se moqua de lui affectueusement.
— Mais quel pleurnichard alors ! Il n’est nul besoin d’accessoires pour se plaire, c’était juste une entrée en matière pour briser la glace, coller au thème de soirée… Moi je vois un bel accessoire qui repose sur votre soutane et me met en émoi !
— Ah oui, fit l’homme d’Église, déjà rougissant. Il est vrai que j’ai été gâté par la nature…
— Mais non, je ne parlais pas de ça ! Les hommes, tous les mêmes… Sur votre soutane, pas dessous ! Je pensais à votre crucifix, là, sur votre poitrail.
— C’est une réplique, bien entendu, j’ai trop de respect pour la religion pour porter une véritable croix, se défendit-il en se signant.
— Qu’il est bête ! On est dans un jeu de rôles, là ! Pas la peine de se justifier…
Le révérend se reprit et joua le jeu, un brin vexé d’être bousculé avec tant de vice.
— Bien mon enfant… agenouille-toi et viens baiser le corps du christ. Il tendit sa croix de métal devant la bouche de Rose, elle pointa un bout de langue et s’appliqua à bien lécher le corps martyrisé.
Quel gâchis, se dit le révérend, dire qu’elle pourrait être en train de lécher mon corps… Il souleva sa soutane, révélant qu’il ne portait rien dessous. Son sexe se dressait victorieusement vers le ciel, n’attendant que le paradis. Un ange s’en empara doucement, et le porta à ses douces lèvres. Le révérend s’abattit sur le canapé et guida la jolie tête de Rose selon ses souhaits.
— Oui, comme ça, mmmm, plus profond, encore, ouiiiii, ahhh….
Le professeur émergea de sa courte sieste d’après l’amour. Il écarquilla les yeux, troublé devant cette scène émouvante, une magnifique fellation… et par le recueillement de Rose à genoux entre les cuisses velues du révérend. Il se leva comme un somnambule et s’invita dans leurs ébats. Il tira les cheveux de Rose en arrière, et les tint fermement dans son poing, afin qu’ils ne la gênent plus dans ses mouvements. Son cou blanc l’affola, il y déposa un baiser, avant que ses mains ne s’emballent. Elles coururent le long de ses flancs, empoignèrent ses seins, il en pinça vivement le bout… Les gémissements de Rose se mêlèrent à ceux du révérend.
Le professeur ne s’arrêta pas là, il se redressa, rassuré par la mine du révérend et ses yeux clos – il était visiblement en train de voyager très loin. Il s’approcha du saint homme, caressa son cou de taureau, flatta ses joues râpeuses, avant de l’embrasser carrément sur la bouche tout en l’étranglant à moitié. Le révérend ouvrit les yeux, et dans son égarement, lui rendit ses baisers. Encouragé, le professeur réorganisa la scène afin d’y jouer pleinement sa partie. Rose fut invitée à s’allonger sur le dos, avec le révérend à quatre pattes au-dessus d’elle, toujours dûment sucé, mais cette fois, il pourrait lui rendre la politesse en la léchant. Les voilà sainement occupés ! Le professeur, de nouveau gaillard, protégea son sexe d’un préservatif et s’imposa entre les fesses du révérend. Il pensait devoir batailler ferme pour se faire une petite place, mais il glissa là facilement, accueilli, appelé, tout au fond du fondement du révérend. Le professeur s’immobilisa un instant ; la sensation était trop excitante, il risquait de jouir. Bien qu’ayant bien joui avec Rose quelques instants plus tôt, il sentait son orgasme proche, sur le point de jaillir. Le révérend se mit à bouger les fesses pour l’inviter à plus de fougue, et le professeur ne se fit pas prier. Il planta ses ongles dans les chairs déjà un peu meurtries, et commença à aller venir lentement en lui, accélérant peu à peu, se démenant jusqu’au paroxysme. Rose n’en perdait pas une miette, plus excitée que jamais. Le révérend, distrait sans doute, la léchait très mal, mais son plaisir trouva son chemin et explosa. Elle faillit mordre le sexe du révérend, il s’empressa de se libérer de cette bouche pleine de dents qui se crispait en un long cri d’extase. Il ne put se libérer en revanche de l’étreinte du professeur qui caracolait toujours en lui..
L’orgasme de la jeune fille eut cependant raison de sa maîtrise ; il jouit à son tour à longs traits. Tous les trois s’affalèrent sur le canapé pour reprendre leur souffle, blottis dans les bras les uns des autres.
Dans la véranda, le Docteur Lenoir et Blanchette
Le docteur Lenoir s’offrait une pause bien méritée. Il prévoyait de se masturber, histoire de se détendre après toutes les scènes entrevues dont il était exclu, quand on toqua à la porte.
— Entrez, fit-il agacé.
Sa contrariété s’envola et son visage s’éclaira en découvrant le frais minois de Blanchette.
— Que puis-je faire pour vous, gente demoiselle ?
— J’ai une petite coupure, rien de grave, mais j’ai préféré venir vous voir… je me suis dit qu’on pourrait jouer au docteur !
Le docteur Lenoir ne rebondit pas sur cette provocation, ce n’était pas le moment. Les sourcils froncés, il observait le bras de la jeune fille et la fine entaille où perlait du sang. Des gouttes rouges glissaient sur sa peau nacrée ; il se retint de les lécher. Il afficha un air professionnel.
— La plaie n’est pas profonde, je vais simplement la désinfecter. Comment t’es-tu fais ça ?
— C’est le colonel, lors d’une séance de knife play, il raclait la cire avec le poignard…
— L’imprudent ! Je vais lui dire deux mots !
— Oh non, on a passé un si bon moment ensemble… J’ai bougé, alors qu’il m’avait ordonné de rester tranquille.
Le cœur du docteur se pinça de jalousie à l’évocation de ce « bon moment ». Il allait prendre tout son temps pour soigner la jeune fille et lui éviter d’autres mésaventures. Tous des brutes !
— Vous êtes un vrai docteur ? s’enquit Blanchette.
— Bien sûr, comme mon nom l’indique !
Il se saisit du bras mince, et le serra, un peu plus fort que nécessaire. Il s’abîma dans la contemplation de sa peau blanche laissant entrevoir ses veines bleutées, et cette goutte de sang d’un rouge éclatant qui ressortait merveilleusement…
— Professeur, tout va bien ? s’enquit Blanchette, un peu inquiète de son regard fixe.
Les docteurs et les savants sont souvent fous, c’est bien connu.
Le professeur se ressaisit.
— Attention, ça va piquer un peu, la prévint-il, en secouant le Mercurochrome.
— Ouch, il est froid ce pschitt !
— C’est pour bien vous soigner mon enfant ! Un joli pansement, voilà… et un bisou magique, si tu y consens !
Pour toute réponse, la jeune fille tendit ses lèvres vers lui, avec une moue provocante de pin-up. Le docteur l’embrassa sur la joue. Il devait rester à sa place de maître de jeu, malgré ses envies de s’immerger dans le jeu lui aussi. Pour l’instant en tout cas. Il la regarda partir avec une pointe de regret, et se promit de garder un œil sur elle.
La main sur la porte, Blanchette se ravisa, elle fit volteface et souleva sa mini robe jusqu’aux yeux, exhibant sa poitrine ronde. Elle lui tira la langue avant de s’enfuir en éclatant de rire. Le docteur déglutit ; la soirée promettait d’être longue.
à suivre…
– Photo : série Murder mystery
1 commentaire
Oh là là Clarissa quelle suite gourmande, un délice de coquineries toutes plus suaves les unes que les autre. J’adore. Bravo.