Les affres des auteurs et des autrices, une fois notre manuscrit accepté par la maison d’édition – ce moment intense de joie !
Ensuite, les « ennuis » commencent :
– Je me relis encore et encore pour tenter de traquer les coquilles, les répétitions, les fautes d’orthographes…
– le manuscrit est corrigé par la maison d’édition, je valide cette version finale, en ajoutant des virgules par ci par là, et en améliorant in extremis des tournures de phrases que je trouve boiteuses.
– quelques temps plus tard, je reçois le BAT (bon à tirer : notre livre mis en page. Petit moment d’émotion !). Je relis mon texte une dernière fois avec un œil neuf – je ne l’ai pas relu depuis longtemps avec les vacances, et j’ai écrit et lu d’autres trucs depuis. Je souffre devant certaines maladresses, phrases bancales, lourdes, etc… mais : c’est trop tard ! La validation du BAT, c’est uniquement pour tenter d’éliminer les dernières coquilles et oublis. (et malgré tous nos efforts, il en restera toujours, l’enfer ^^)
– Je renvoie ma validation du BAT moyennant quelques remarques (encore des histoires de virgules, de mots de liaison qui manquent, de doutes grammaticaux, et même une ou deux incohérences mineures relevées – la maison d’édition va me tuer ^^)
– J’attends le verdict en tremblant, est-ce que ce sera :
« Clarissa tu exagères, on ne va pas changer tout ça quand même. Juste les erreurs on a dit, pour le reste tu as eu tout le temps de le faire avant ». Gloups….
Ou bien la maison d’édition sera indulgente : « Okayyy, on te fait ça, mais exceptionnellement hein ! On s’en sortirait pas si tous les auteurs étaient comme toi ! »
(Promis je ne relirai pas en détail le BAT de la version finale vraiment finale !)
(et je vous en dis plus dès que possible !)
Photo : Canva. (j’aime beaucoup chercher des images pour illustrer mes billets, mais ça me prend du temps, et cette année, j’ai envie de gagner du temps !)
