Une carte postale doublement mensongère, puisque le ciel est resté gris tous les jours – le soleil n’a jamais percé les nuages (sauf aujourd’hui, jour du départ, damned) – et qu’il fait trop frais pour enlever mon bikini, et aussi ma robe, mon pull, ma veste, etc !
(J’ai eu du mal à dénicher cette carte postale de très mauvais goût, on dirait bien que les stations balnéaires se sont débarrassées de cette détestable habitude de proposer des cartes à l’humour machiste — mais j’avoue qu’au second degré, ça me fait rire, même si je me sens vaguement coupable).
Je salue le retour du beau temps, du soleil qui brûle les yeux, réchauffe la peau, enlève toutes nos couches de vêtements les unes après les autres…
Après avoir grelotté tout l’hiver, engoncée dans des pulls et des doudounes, puis avoir reçu des seaux d’eau sur la tête tout le printemps et ce début d’été, enfin l’embellie !
– embellie, est-ce que ce n’est pas l’un des plus beaux mots de la langue française ?