Je suis retournée récemment au Théâtre Chochotte où j’avais passé de si bons moments l’an dernier !
Je retrouve avec plaisir l’ambiance boudoir érotique de ce théâtre unique à Paris où de belles jeunes femmes s’effeuillent en dansant. Elles nous lancent des œillades, nous aguichent, nous provoquent, toujours coquines, sensuelles et espiègles, et tellement jolies.
L’un des shows m’a particulièrement plu ! Une jeune femme s’allonge sur le ventre, nue, et l’on nous distribue de longues plumes de paon. De spectateurs, nous devenons acteurs, nous nous rassemblons autour d’elle, et, invités par l’une de ses complices, nous commençons à caresser son cou, ses épaules, son dos, ses fesses, avec nos plumes. Elle semble beaucoup apprécier nos caresses. Curieuse, je teste à mon tour la plume de paon sur mon bras, c’est vraiment agréable ! Mon ami, joueur, délaisse la danseuse et se tourne vers moi pour promener sa plume sur mes bras, mon cou, mon décolleté…
Cela m’a donné des idées ! Je suis tentée de reprendre cette scène dans une nouvelle bdsm ou érotique, j’hésite :
Caresses bdsm
Ils forment un cercle autour d’elle, ils n’échangent aucune parole. Leurs yeux sont masqués de loup noirs ; précaution bien inutile, elle ne voit rien, son maître lui a bandé les yeux. Elle est allongée nue sur la pierre froide d’un autel, au centre d’une cave humide. Elle n’a pas froid, au contraire, son corps se couvre d’un voile de transpiration, son cœur bat à tout rompre, d’appréhension et d’excitation mêlées. Elle s’efforce de respirer calmement. Son maître est là, tout proche ; il la protège, veille sur elle, malgré les tourments terribles auxquelles il la soumet. Il la connaît bien, il choisit des épreuves qu’elle est capable d’endurer, tout en la faisant sans cesse progresser, peu à peu, sur le chemin exigeant de la soumission. Elle doit se livrer à lui confiance, maîtriser sa peur, se montrer digne de lui.
Aujourd’hui, c’est une cérémonie spéciale, il l’a prévenue que ce serait différent de leurs douces séances à deux. Avec les yeux bandés, ses autres sens s’aiguisent ; elle perçoit des mouvements, des respirations, d’infimes bruissements, des odeurs… Ils ne sont pas seuls.
Une musique classique emplit la pièce, rajoute encore à la solennité du moment.
Sur son signal, tous s’emparent de leur martinet ou leur cravache, et commencent à caresser le dos, les fesses, les jambes de cette jolie soumise qu’on leur offre. Des caresses de cuir, agréables, qu’elle reçoit avec reconnaissance, en silence, comme son maître le lui a demandé.
Son maître prend son élan et abat un premier coup de cravache sur ses fesses. Elle sursaute, plus de surprise que de douleur, et se tient prête pour la suite. La séance commence, elle doit se montrer à la hauteur des attentes de son maître, elle est si fière qu’il ait invité des amis, qu’il ait envie de la montrer, de la supplicier avec eux, qu’elle soit leur jouet.
Elle se concentre, rassemble ses forces.
Tous la frappent à présent, de plus en plus fort ; les coups pleuvent, des morsures de cuir lacèrent son dos. La douleur est insupportable, elle se retient de se dérober, de crier son safe word. Elle se mord les lèvres, accueille cette douleur, l’accepte. Bientôt, elle parvient à se détendre, des flots d’endorphines l’apaisent, la libèrent de la souffrance ; elle s’enflamme comme une torche et s’envole, au-delà de la douleur et du plaisir. Des larmes de bonheur et d’amour coulent sur ses joues, elle se sent éperdue de reconnaissance, elle voudrait se jeter au pied de son maître, le vénérer, s’offrir encore, à ses tortures, ses étreintes, tout ce qu’il veut.
Le maître de cérémonie s’interrompt, aussitôt imité des autres dominants. Ils s’éclipsent, le laissant seul avec sa soumise. La séance est terminée.
Elle respire, elle entend des pas s’éloigner, une porte claquer. Son maître se penche vers elle, elle reconnaît son parfum. Il dénoue son bandeau et plonge ses yeux dans les siens avant de l’embrasser tendrement.
— Tu as été très courageuse, je te félicite !
Elle sourit, heureuse d’avoir tenu bon, toute sa souffrance est oubliée même si son dos brûle encore. Elle ne vit que pour lui plaire, elle l’aime tant !
Il lui sourit aussi, satisfait. Elle est belle ainsi, éperdue, les joues baignées de larmes, souriante sous les compliments. Il a envie d’elle, il va la prendre, là, sur l’autel de son martyre. Il descend son pantalon, présente sa queue devant ses lèvres. Elle l’accueille en soupirant de bonheur, heureuse de donner du plaisir, de lui prouver sa dévotion en le suçant autant qu’il le voudra.
Il se retire bientôt ; il veut son corps, il veut la posséder, elle lui appartient corps et âme. L’ordre fuse :
— Allonge-toi sur le dos !
La pierre est froide et cruelle pour son dos meurtri, elle ferme les yeux, s’offre en sacrifice à son maître. Elle lui offre tout, son corps, son cœur, accepte d’avance tous les sévices auxquels il souhaite la soumettre.
Il la pénètre lentement, prenant tout son temps pour prendre possession d’elle, profondément. Il sourit, heureux lui aussi, plus ému qu’il ne veut l’admettre, amoureux peut-être.
Caresses libertines
— Allonges-toi sur le dos et tiens-toi tranquille ! Tu vas voir, ce sera très agréable, à condition que tu restes calme ! Tu vas faire un effort pour une fois…
Elle s’étend avec enthousiasme sur le sofa, réjouie à l’idée de ce qui l’attend, riant d’impatience. Ses jambes s’écartent déjà toutes seules, sa bouche s’entrouvre, un petit bout de langue pointe, à la recherche d’une main, d’une bouche, d’un sexe…
Son amant est bien décidé à la taquiner, il va prendre son temps. Il a bandé ses yeux, il lui réserve une surprise. Sa coquine de copine est toujours trop pressée de jouir, mais cette fois, il va la faire languir un peu, elle aura sa langue et sa queue plus tard. Mademoiselle doit apprendre la lenteur, la patience, les délices des préliminaires, au lieu de baiser direct ! L’amour, et même le libertinage, ça ne doit pas être comme dans les films X !
Il a invité quelques amis libertins pour corser le jeu. Il leur fait un clin d’œil avant de leur distribuer des plumes géantes et des plumeaux à l’ancienne, leur faisant chut d’un doigt sur sa bouche. Il ouvre le bal, commence à caresser doucement le corps de son amie avec sa plume de paon, aussitôt imité par ses complices.
Elle frémit, rit, chatouillée, avant de s’apaiser et d’apprécier la douceur des plumes sur sa peau. C’est divin ! Ils insistent sur ses seins, son cou, l’intérieur de ses cuisses, osant parfois frôler son sexe au risque de mouiller quelques plumes au passage. Elle gigote, se tortille, se tend, lance ses mains à l’aveuglette malgré les consignes reçues.
Des mains ne tardent pas à remplacer les plumes, suivies de langues sur ses seins, sur ses lèvres, de verges entre ses mains, dans sa bouche, dans son sexe trempé, exaspéré de désir après tant de délicats effleurements. Elle veut baiser, être prise, fort, une envie dévorante ; elle les veut tous ! Ils ne se font pas prier et s’exécutent aussitôt. Son amant sourit, sa chérie n’aura pas résisté longtemps… Le slow sex, ce n’est définitivement pas son truc ! Elle est belle, déchaînée sur cette banquette, les cuisses largement écartées, invitant tous les mâles de la terre à la prendre…
Elle n’en peut plus, tous ses appétits se réveillent, sa gourmandise est décuplée. Elle veut être emplie, de leurs queues, de leur semences, qu’ils usent d’elle à la chaîne. Elle gémit sans fin, les excitant de ses appels ; ils ne tardent pas à répondre présent, déjà au garde-à-vous.
Ils se succèdent en elle, longuement, sa jouissance monte, monte, avant d’éclater en un fantastique orgasme. Un festival de sensations, un crépitement électrique dans tout son corps qui se concentre là, dans son sexe malmené, baisé, aimé à outrance. Une jouissance d’une force incroyable qui la fait crier, se tordre de plaisir, avant de la laisser à moitié évanouie.
Elle a emporté tous ses amants avec elle, ils ont joui eux aussi, joignant leurs râles à ses cris de plaisir. Repus, ils retrouvent leur souffle, se reposent un instant avant de se retirer sur la pointe des pieds. Ils laissent leur ami retrouver son amante.
Il serre contre lui sa chérie, elle ronronne dans ses bras, comblée. Tout de suite après l’orgasme, c’est le seul moment où il peut espérer quelques câlins, juste avant que la tigresse ne se réveille à nouveau. Il espère que cet après-midi aux prises avec cinq étalons vigoureux lui offrira un léger répit, plus long que d’habitude, il a tant besoin de tendresse… même s’il adore sa tigresse insatiable !
Pour en savoir plus :
Le site du Théâtre Chochotte
La page Facebook
Photos : Théâtre Chochotte
4 commentaires
Je ne connais pas cet endroit de la vie épicurienne parisienne je pense y faire une halte un jour.
Vous passerez un très bon moment !
Oui, je suis d’accord, pourquoi choisir
Pourquoi hésiter? Les deux sont torrides…