J’aime beaucoup regarder des photos d’Urbex, des intérieurs d’autrefois à la décoration démodée, plus ou moins fastueux, figés dans le temps, décrépis au fil des années, parfois envahis par la végétation… Fascination et mélancolie : nous ne faisons que passer, et nos objets nous survivent longtemps, avant de tomber en poussière eux aussi.
Là, il s’agit d’une maison avec encore tous ses livres, ses bibelots, ses tentures chargées… On a l’impression que ses habitants sont partis précipitamment, du jour au lendemain, sans prendre le temps d’emporter quoi que ce soit avec eux, laissant tous leurs objets qui vont les attendre en vain et sombrer dans l’oubli.
Une exploration d’Urbex the World
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