Au début des vacances de Noël, j’ai retroussé mes manches, et j’ai fait un peu de tri — les appartements Parisiens ne sont pas extensibles à l’infini, et une avalanche de cadeaux allait peut-être nous tomber dessus ! Une averse du moins…
Dans l’entrée, un grand sac se remplit de livres et de vêtements à donner… et hop, l’homme se charge de remettre le tout à l’équivalent d’Emmaüs, avant le début des festivités, pour que tout soit bien rangé.
Je m’inquiète ce matin :
— Tiens, où est passé le carton où je dépose mes cahiers une fois terminés ? Il était en dessous du sac avec les affaires à donner…
— C’était pas pour donner aussi ?
— Heu non, ce sont mes cahiers, tu sais bien, j’en ai toujours un que j’emmène partout, je les entasse dans un carton quand ils sont finis, et ensuite, direction la cave….
— Ah, ben il est parti avec le sac…
Glarg….
Donc, mes chers cahiers, à la fois journaux intimes, listes de To do, prise de notes, bribes d’histoires… ont été remis à une boutique solidaire, qui a dû faire une drôle de tête en les découvrant.
Heureusement que mon écriture est illisible ^^
Sur la page de garde, j’écris toujours mon numéro en cas de perte, peut-être vais-je être appelée ?
Tous ces souvenirs engloutis, ces histoires inachevées, ces « To do » qui ne seront jamais « done »… ça me rappelle le crash de mon vieil ordinateur…
Bon, n’y pensons plus, fresh start, une nouvelle page dans un nouveau cahier s’ouvre !
