The Sinners Fetish Party Chapitre VIII

Samedi dernier, The Sinners Fetish Party faisait sa rentrée !

***

J’arrive une bonne vingtaine de minutes en avance, ravie de retrouver ceux et celles qui comme moi aiment arriver tôt ! L’occasion aussi de discuter avec quelques membres du staff en pause cigarette…
Première constat en descendant dans les caves St Sabin : je n’aurais pas dû garder ma veste ! La température promet d’être élevée, dans tous les sens du terme — ce qui n’est pas pour me déplaire, j’aime avoir chaud, très chaud même, et c’est bientôt fini hélas…. Dernière chance pour profiter d’une ambiance muy caliente ! J’admire ceux et celles qui arborent de belles tenues de latex, elles épousent parfaitement le corps, mais empêchent la peau de respirer, de transpirer… j’ai quand même envie de m’y risquer un jour.
— Ta veste en brocart est parfaite pour les soirées gothiques, me réconforte un ami.
— Merci, mais là, elle est clairement de trop !
Alors je fais ce qu’il ne faut jamais faire — et je m’en excuse auprès du staff — je retourne voir l’équipe du vestiaire, pour leur demander de glisser ma veste dans mon sac. On me fait les gros yeux, mais je suis pardonnée (je crois), car en ce tout début de soirée, il n’y a pas grand monde encore.

Les participants arrivent par vagues : des connaissances, des amis en pagaille… On est tous enchantés de se revoir après la longue coupure des vacances ! On se raconte les soirées de l’été, on fait le point sur les soirées à venir, et même des projets de voyage… avant de nous disperser dans tous les recoins des caves. Je noue connaissance avec de nouvelles personnes aussi, on se lie facilement à la Sinners, il y a une ambiance particulière, joyeuse, tout le monde se parle et s’aborde, y compris dans la queue des toilettes (haut lieu de discussions en tous genres ^^),
J’arpente les lieux, les caves sont belles, rougeoyantes comme l’enfer grâce aux éclairages. Une croix lumineuse rouge est accrochée derrière les platines de la grande salle, et une autre croix rouge, à l’envers cette fois, vade retro, derrière celles du premier dance floor. Mes pieds sont impatients de danser, mes mains impatientes de…  je me sens comme un poisson dans l’eau dans cette ambiance fetish !

Je m’attarde un moment dans l’alcôve où Svakom a disposé ses sextoys, et prévu un matelas gonflable pour ceux et celles qui oseront les tester (je crois que personne n’a osé !). Ce lieu devient un salon cosy, il y a des retrouvailles, des bavardages, agréables à l’écart du son ^^ J’espère que Svakom ne nous en a pas trop voulu de nous attarder et papoter entre amis ! Je m’intéresse aux nouveautés :
– Deux modèles inspirés du fameux Rabbit, l’un chauffant, et l’autre avec un anneau intérieur qui monte et descend… intéressant !
– Et puis il y a ce sextoy deux en un. Un ami m’en fait la démonstration et se transforme un instant en un représentant enthousiaste de la marque. Ce sextoy est un aspirateur clitoridien (tout le monde connaît cette génialissime invention), et projette des jeux de lumières au plafond pour mettre de l’ambiance !
– Je remarque aussi un stimulateur anal pour les hommes, télécommandable à distance (par une appli de téléphone ou une télécommande) : intensité, type de vibrations, etc… voilà qui donne des idées ^^
Svakom est distribué chez Doll house, Passage du désir, Sexodrome…

Pat, notre masseur bdsm unique et préféré a installé sa table de massage dans une autre alcôve.
Il rencontre beaucoup de succès, mais à force de passer et repasser devant sa porte, je le découvre miraculeusement libre ! Je me déshabille prestement et m’installe avec entrain sur sa table de massage. Je me permets de lui préciser que je préfère un massage en douceur cette fois.
— C’est toi qui décide, ça peut être juste mes mains si tu veux ?
J’approuve avec enthousiasme. Pat procure de divins massages avec ses fouets lumineux, ses martinets, d’autres accessoires bdsm… mais j’avoue que là, j’ai très envie de ses mains directement sur ma peau. Il commence à me masser, un massage puissant, en profondeur, aux bons endroits… Je ne sais pas comment il fait, mais ses mains vibrent ! Des vibrations bienfaisantes qui dénouent des tensions et me donnent de l’énergie. Il promène ensuite de petits vibreurs un peu partout, avant d’appuyer sur mon dos et mes épaules des vibreurs surpuissants, whaou, je vibre des pieds à la tête, intensément !
Je le remercie avec effusion, c’est tellement généreux de sa part passer des heures et des heures à nous masser, inlassablement, souriant, taquin, sans même vraiment profiter du reste de la soirée…
Il me répond sérieusement pour une fois.
— Il y a tant de femmes qui souffrent à cause des hommes, si à mon niveau, je peux faire quelque chose, même infime…
Je reviens ragaillardie au cœur de la soirée ! Je profite d’un petit massage de pieds par un ami soumis, histoire de parachever l’œuvre de Pat, un verre, et hop, je disparais danser des heures…. La musique est très variée, festive, avec plein de genres différents : des tubes, de l’electro, de la musique gothique Il y en a pour tous les goûts et nous sommes tous et toutes comblés ! J’avoue avoir eu un faible pour les belles séquences electro !
Un ami regrette l’omniprésence de la musique partout, sans le sas habituel du bar entre les deux dance-floor. On danse partout ce soir ! Il me fait rire… S’il cherche des endroits à l’abri de la musique, je lui suggère le stand Svakom (s’ils m’entendaient ^^), ou les toilettes… ah et aussi le coin fumeur (je me promets toujours d’aller y faire un petit tour, encore raté !)

Les jeux se déploient partout. Très vite, un couple ouvre le bal sur le grand dance floor, dans l’une des cages ; un dominant et une soumise, vêtue de lanières de cuir. Elle se tient aux barreaux, et ses jambes écartées laissent entrevoir son sexe fermé par un cadenas. Elle est prise par son partenaire, fouettée… Ils forment un magnifique duo, dans cette salle presque déserte encore (tout le monde est au bar), avec la musique qui pulse, les lumières rouges qui balaient l’espace. Et puis les jeux se lancent un peu partout, et même entre les danseurs sur les dance floores !
Je surprends plusieurs séances du coin de l’oeil, je ne m’attarde pas, par pudeur, et aussi parce que j’ai fort à faire de mon côté ^^ :
– J’aperçois une belle séance de fouet, sur le grand dance floor,
– Dans la petite pièce ou trône la grande croix en T, je regarde quelque temps un trio switch joueur à souhait,
– Un couple joue avec des glaçons – quelle bonne idée ! La jeune femme est attachée, et son ami promène des glaçons sur sa peau. Ils fondent à vue d’œil sur sa peau brûlante Il ne sera pas le seul à avoir cette idée (j’aurais bien aimé qu’on me le fasse !) : dans la grande salle, un homme accroché aux barreaux de la cage subira le même traitement.
– Un dominant promène son couteau sur la peau de sa partenaire, longuement, lentement, lui faisant éprouver le tranchant de la lame, la pointe… Elle se tortille, pousse des petits cris, griffée sur des endroits sensibles, les flancs, le cou. Il la saisit à la gorge, elle s’abandonne dans ses bras, toute faible.
Autant de séquences « flashs », troublantes et inspirantes…

Toute la nuit, j’alterne entre la piste de danse, les jeux… (Je joue moi aussi, bien sûr, nous sommes toutes et tous là pour ça ! Mais je préfère jeter un voile pudique sur mes agissements ^^) Ce plaisir de tout vivre à la fois !
J’échange avec mon voisin sur la piste de danse, attirée par ses cordes enroulées autour de sa taille. Il me propose d’essayer, ou même d’apprendre si cela me tente et si on trouve une modèle…. Je jette un coup d’œil à ma montre, et sursaute, il est déjà très tard, je devrais être partie…
Je file comme Cendrillon sans dire au revoir à personne ! Dans moins de 20 mn, les lumières s’allumeront, la musique s’éteindra, et la foule se pressera devant le vestiaire…

Un grand merci à toute l’équipe The Sinners, au top, que ce soit à l’accueil, au vestiaire, au bar, aux platines, aux décors ! Vivement la prochaine 🙂

La date de la prochaine soirée n’est pas encore annoncée, stay tunned :
The Sinners sur Facebook et sur Instagram
The Sinners.fr

PS : un ami m’a demandé si pendant la soirée, je pensais à mon futur article de blog : prise de notes mentales, quête d’anecdotes en patrouillant partout, interviews éventuels… Surtout pas ! Je suis là pour m’amuser avant tout, je me laisse porter par l’ambiance de la soirée, la musique, je vis l’instant présent à 100%, je profite des rencontres de hasard… Le lendemain, dès mon réveil laborieux, l’envie de raconter me démange, mais je ne me souviens que de ce que j’ai fait ^^ Je ne vais rien avoir à dire cette fois… et puis d’autres souvenirs surnagent, et mes doigts courent sur le clavier, un peu trop longuement sans doute, il faudrait que je raccourcisse mes récits !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

À propos de l’auteur

Blogueuse et autrice