Avec l’été, ce récit de soirée est resté oublié dans mes brouillons. Je le partage aujourd’hui, avec beaucoup de retard ; une façon d’annoncer la soirée de la rentrée : Samedi 21 septembre !
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J’arrive dès l’ouverture, bien décidée à faire la fête comme jamais, la dernière avant la longue séparation estivale : La Monarch et la Master Squat réunies !
La soirée se déroule dans un lieu que j’aime énormément, en lisière du bois de Vincennes : le Chalet du lac, avec ses différents espaces qui s’emboîtent comme des poupées russes.
– Nous avons accès au « jardin », des sièges sont disposés, afin de profiter de cette nuit d’été enfin clémente. Deux boutiques proposent leurs offres : l’une vend des goodies estampillés « Monarch » : sacs, tee-shirts… Je me promets de revenir plus tard pour ne pas m’encombrer dès le début — finalement, la fin de soirée m’a surprise, j’ai cavalé vers la sortie pour éviter la queue aux vestiaires, je n’ai pas eu le temps de repasser.
Sur un autre stand, La nuit venue créations déploie ses accessoires pleins d’imagination : des bracelets de cuir qui se transforment en menottes, des ceintures qui immobilisent les bras, des bracelets qui deviennent de mini fouets… Je m’en offre deux, un noir et un rouge ; qui sait ce que la soirée va me réserver ! Finalement, je préfère les porter en collier, ils sont juste de la bonne taille… L’esprit de contradiction !
Ces espaces outdoors sont bienvenus pour ceux et celles qui supportent mal la chaleur des dance floors (de mon côté en revanche, je me vautre avec volupté dans toute cette moiteur), et pour s’offrir des pauses de son, bavarder sans se faire du bouche-à-oreille ! Entre les barreaux de la clôture, on aperçoit des familles pique-niquer sagement sur les pelouses du bois de Vincennes, trop amusant – s’ils se doutaient de ce qui se passe non loin d’eux…
On prend plein de photos de groupes à l’endroit prévu (sinon, les portables doivent rester rangés), mais aucune n’est montrable ^^ (je viens de les regarder à nouveau dans l’espoir d’en poster une pour illustrer ma chronique, mais non, vraiment, impossible !)
– À l’intérieur, on trouve le dance floor pincipal, avec son estrade pour les shows (performances de shibari, shows X …Hélas je les ai ratés, où étais-je donc passée ), ses deux bars, et la plus grosse boule à facettes qui soit au-dessus de nos têtes !
Et au fond de cette vaste salle, une deuxième salle, plus sombre. Un lieu feutré au début, la musique commence plus tard, mais je m’attarde là avec quelques autres — je veux être aux premières loges quand JB Flori commence son set. Et puis c’est magique, il se lance aux platines, et tout le monde doit se passer le mot, car la salle est bientôt archi comble, l’atmosphère se réchauffe à vue d’œil. On se trémousse dans cette étuve, et c’est bon d’avoir chaud !
Tout au fond de ce deuxième dance floor, le cœur du réacteur nucléaire : un espace plongé dans la pénombre. Je distingue le « confessionnal» que je connais bien, cette structure en bois qui offre ses deux petites alcôves à l’abri des regards, et toute une zone dans l’obscurité la plus totale. Je devine des équipements BDSM : une croix de Saint-André, des cages… mais d’après ce que j’ai entrevu, les jeux seront surtout sensuels.
Je danse avec un groupe d’amis, un groupe mouvant et changeant, au fil des amis qui nous rejoignent, s’éloignent. Il y a ce plaisir de se perdre, de se retrouver, de se perdre encore. La température monte d’un cran, j’adore cette chaleur moite, ce bain de foule collant, je barbote avec bonheur, jusqu’à ce que, saturée, j’opte pour le grand dance floor, plus aéré, point central de toutes les retrouvailles des amis perdus de vue.
Des amitiés naissent en un instant, et s’évanouissent aussitôt, des promesses de se revoir sont échangées (alors qu’on manque de temps), ou des promesses de s’écrire le lendemain sur Instagram, (alors qu’on a déjà oublié nos noms). Tourbillon de rencontres éphémères, et ce n’est pas grave, c’est la magie de l’instant présent !
Je suis toujours très touchée quand on vient me voir pour me dire un mot de mon blog, de l’agenda (pourtant de plus en plus incomplet avec toutes les nouvelles soirées qui se lancent ^^), me remercier d’avoir découvert la soirée grâce à un article, cela me fait très plaisir et me donne envie de continuer !
Soudain, le plus petit dance floor se allume, signalant la fin imminente de la soirée alors qu’on aurait voulu qu’elle dure toujours. Nous sommes invités à le quitter, et dans le mouvement de foule, je perds de vue un inconnu qui me proposait de me déposer en voiture, n’habitant pas loin de chez moi, flûte. Comment le temps a-t-il pu filer si vite ? Un ami scientifique m’expliquait, un peu plus tôt dans la soirée : « le temps n’existe pas, c’est juste un point de vue. » Je reconnais qu’il passe parfois en un clin d’œil, parfois très lentement… mais il existe néanmoins, puisque la soirée se termine, sans possibilité de retour en arrière…
La bonne nouvelle : la saison des soirées reprend !
Prochaines soirées du collectif Monarch :
Samedi 21 septembre : Monarch Opening season
Jeudi 31 octobre : Halloween party
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Bien lire les descriptifs des événements : soirées très engagées, réservées à un public averti, avec dress code obligatoire !