Spéciale dédicace à mes amies auteures (je sais qu’il y a des garçons concernés aussi, mais j’accorde avec la majorité 😉)
Déjà, en l’an 100, l’enfer des corrections !
Pline Le Jeune écrit à l’un de ses étudiants :
« Tu pourras aussi remanier les discours que tu as laissés de côté, conserver un certain nombre de passages, en retrancher davantage, y ajouter des lignes, en récrire d’autres. C’est un travail pénible et fastidieux, mais fructueux de part sa difficulté même. Il faut en effet redonner à un discours toute sa chaleur, reprendre un élan brisé, greffer de nouveaux organes, si j’ose dire, sur un corps qui semblait achevé, sans gêner ceux qui sont en place ».