Nouvelle série sur mon blog : des récits de séances, livrés à l’état brut, sans fioritures, en attendant d’être peut-être voués plus tard à un autre destin.
– Ouvrages de dames : expression ancienne pour désigner des activités telles que la dentelle, la couture, la broderie… elles se pratiquent en solitaire ou entre amies, sur toutes sortes de tissus.
Aujourd’hui ces activités piquantes, et bien d’autres, se pratiquent directement sur peau vivante et palpitante – seule ou entre amies également.
(Je vous vois venir avec vos questions : il s’agit de récits inventés, parfois très inspirés de la réalité, mais toujours romancée et maquillée ^^)
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Les deux amies discutent de tout et de rien, ravies de se revoir et de déguster un café en terrasse après la longue coupure des vacances. Elles partagent le même goût pour les activités kinky et BDSM, même si Camille a bien approfondi le sujet, quand Juliette se contente de l’effleurer. Elles se connaissent bien toutes les deux, complices dans les soirées fetish-BDSM comme dans la vie. Camille lui fait un clin d’œil et baisse d’un ton pour épargner les oreilles sensibles de leurs voisins de terrasse.
— Et sinon, ça te dirait qu’on domine à deux l’un de mes soumis ? C’est un ami… un joli petit lot comme tu les aimes !
Juliette manque de s’étrangler avec son café, Camille exagère ! Et l’a un peu trop percée à jour… Juliette ravale ses protestations, trop tentée par cette perspective d’une séance à deux, sans oublier « le joli petit lot » en question. Malgré elle, des images s’invitent dans ses pensées, des souvenirs de soirées. Elle admire souvent Camille lors de performances et de séances publiques – des séances intenses ! Elle se sent flattée d’être sollicitée… et bientôt stressée ! Sera-t-elle à la hauteur ?
— T’inquiète, c’est surtout pour nous amuser, sans chichis ni protocole, la rassure Camille. C’est réglé alors, dans trois jours à 19h30 chez moi ! On commencera par grignoter quelque chose, mon soumis se charge de tout.
Juliette se présente frétillante le jour J, avec une bouteille de champagne. BDSM et ivresse sont incompatibles, cela va sans dire, mais juste une coupe pour trinquer et fêter leurs retrouvailles BDSM, cela devrait être envisageable.
Le soumis est déjà là, affairé en cuisine, ne se montrant que pour dresser la table et déposer des victuailles.
— Je te présente Benoit, alias Chaton, annonce Camille. Chaton, salue Juliette.
Il s’incline cérémonieusement et lui fait un baise-main dans les règles de l’art, tandis que Juliette le regarde sous toutes ses coutures — il est déjà nu comme au premier jour, à l’exception d’un large collier de cuir. Elle se sent troublée ; effectivement, il est très bel homme, elle en salive d’avance.
Les deux amies s’installent autour de la table, Chaton endosse le rôle de serviteur. Il leur sert deux coupes, présente des coupelles emplies de tomate cerises et de biscuits apéritifs, avant de se mettre à genoux près de Camille, puis de Juliette, alternant de l’une à l’autre. Juliette lui glisse de bons morceaux dans la bouche, caresse ta tête, pince ses joues, lui donne à boire, ou une petite taloche parfois… Une petite mise en train bien agréable en devisant gaiment !
Chaton joue à la perfection le chiot en quête de nourriture, de caresses, de gratouilles, et lèche avec enthousiasme les mains qu’on lui tend, les chevilles… quitte à se prendre des tapes sur le museau quand sa langue dérange ou chatouille.
Camille se lève et lance le début des festivités.
— Venez !
Juliette attrape Chaton par l’anneau de son collier et suit son amie vers une pièce aménagée en donjon, avec son grand lit protégé d’un drap blanc cerné de bibliothèques surchargées d’accessoires BDSM. Camille sélectionne quelques jouets et les dispose sur le lit : des martinets plus ou moins cuisants, des cravaches, des paddles…
Chaton adopte d’emblée la position attendue : debout le dos bien droit, les mains derrière la nuque. Camille entreprend de cravacher ses fesses, tandis que Juliette se colle contre son torse. Elle lui susurre des insanités à l’oreille, tout en tordant ses tétons entre ses doigts, délicatement d’abord, avant d’accentuer la pression selon ses plaintes. Elle s’amuse à créer une musique de son cru, plus ou moins intense selon la torsion des tétons, ajoutant ses ongles à l’occasion ; une mélodie composée des gémissements de Chaton et de son souffle.
Les dominatrices tournent autour du soumis, ne lui laissant aucune une minute de répit. Au tour de Juliette de le fesser à mains nues, elle aime le contact de sa peau, tandis que Camille le pince vivement, lui arrachant des cris perçants. Juliette prend son temps, elle apprécie le fessier rebondi sur lequel claque ses mains.
Elles échangent des commentaires appréciateurs sur l’anatomie de Chaton, s’amusant à le rabaisser peut-être au passage, il n’est qu’un jouet de chair et de sang : ses muscles, son ventre dur, ses fesses dodues… Le soumis ne pipe mot, mais cache difficilement son contentement – son sexe dressé. Camille ne résiste pas au plaisir de cravacher ce sexe qui se lève en toute indécence, tranquillement. Il s’érige de plus belle, comme un défi, et Juliette ajoute des tapes, s’amuse de le voir rebondir contre la paume de ses mains…
— Tu joues à la balle ? la taquine Camille.
Elles rient toutes les deux ; quoi de plus jouissif que de faire souffrir un homme qui adore ça ! Lui, contrit, baisse la tête ; se moquent-elle de son pénis ? Il s’en délecte, un rien d’humiliation n’est pas pour lui déplaire.
Le ballet s’intensifie autour de lui, sa chair est vivement battue, à mains nues, mais aussi à l’aide de cravaches, badines, paddles… Juliette teste tous les jouets de son amie sur son fessier déjà bien rouge, ne s’interrompant que pour lui tirer les cheveux, lui croquer les oreilles ou lui mordre le biceps, autant de prétextes pour le tripoter et le goûter partout.
Les bras engourdis à force de frapper, Juliette rends les armes la première. Elle jette son jouet du moment sur le lit, un paddle de cuir hérissé de clous, et s’étire, considérant Chaton d’un air gourmand. Camille fait un clin d’œil à son amie, elle a une idée pour ménager leurs efforts, sans épargner le soumis. Elle lui montre deux roues à pics et lui tend une.
— Tiens !
Elles s’amusent aussitôt à promener leur roulette sur la peau douce du soumis, au même rythme, sensuellement, en insistant sur les tétons déjà bien sensibles, et plus bas, la peau fine du gland, les boules rondes si douillettes… Le silence règne, elles ne rient plus, appliquées à dessiner des chemins en pointillés sur la peau striée. Un moment recueilli qui en annonce un autre ; il est temps de passer aux choses sérieuses.
à suivre
– Photo prise sur le net, retirée ou créditée sur simple demande
2 commentaires
Je suis ravie que mon récit vous plaise ! oui, notre jouet, notre chaton… pour son plus grand plaisir à lui aussi !
Quand deux dames s’amusent au détriment d’un pauvre mâle réduit à l’état animal, dans l’imagination de Clarissa, ça ne peut produire que ce genre de récit. Il y a « à suivre » alors, l’amateur que je suis je peut être qu’impatient.