Suite et fin de la séance démarrée ici : un final en apothéose !
– et un peu de douceur dans ce monde de brutes 😉
***
La séance est terminée… enfin presque. Les deux amies rient et plaisantent sur le canapé, une coupe à la main. Chaton se tient à genoux devant elles, à leur disposition tandis qu’elles trinquent, ravies de leurs jeux. Juliette n’oublie pas la présence du soumis silencieux qui attend les ordres. Elle l’attire à elle, frictionne sa tignasse, le caresse, le pince un peu au passage, ce qui ajoute au plaisir de siroter une coupe et de bavarder avec son amie.
Camille, légèrement éméchée peut-être, lui fait un clin d’œil.
— Tu peux en faire tout ce que tu veux ! Il est à toi maintenant, je te le donne.
Juliette sent un frisson de désir lui parcourir la peau. Elle considère le joli corps agenouillé à leurs pieds. Tout ce qu’elle veut, vraiment ? Elle jette un regard interrogatif à Camille.
— Tu es sûre ? C’est ton soumis…
— Vas-y, c’est cadeau, fais toi plaisir !
Mais Juliette n’a pas envie de tenir son amie à l’écart.
— On lui fait du trampling à deux ?
— Bonne idée ! Chaton, allonges-toi devant nous !
Le soumis se rapproche d’elles et s’étend, vermisseau rampant s’offrant à leurs caresses comme à leurs coups.
Juliette se sent excitée comme jamais à la vue de ce soumis nu se tortillant sur le sol. Elle tâche de rester raisonnable dans ses gestes et ses paroles, luttant contre son envie de se jeter sur lui et de le dévorer tout cru. Pour l’instant, elle se contente de promener sagement ses pieds partout sur son joli corps, de piétiner les sables mouvants de son ventre, son torse musclé, son cou… son visage aussi. Il s’empresse de baiser ses pieds avant de les lécher. Hop, elle retire ses bas pour le plaisir de sentir ses lèvres chaudes et sa langue délicate entre ses orteils.
Camille se montre plus joueuse encore, elle malmène de ses pieds son pénis à peine remis de ses émotions — mais déjà guéri. Elle le presse entre ses pieds, lui donne des petits coups de pieds, du « foot job » en bonne et due forme, avant de le masturber, toujours avec ses pieds, avec l’art et la manière d’une courtisane de haut vol. La respiration du malheureux s’accélère, il cherche son souffle, d’autant plus que Juliette promène ses pieds partout sur son visage, lui obstruant le nez, la bouche, les deux parfois. Il reprend son souffle comme on renaît à la vie, pour sentir son membre pulser de désir, durcir entre les pieds de Camille ; pulsion de vie et pulsion de mort se mélangent en un cocktail détonnant. La vie cherche à se répandre malgré tout, malgré la douleur ; une dernière montée de sève avant le dernier souffle. Il ne va pas résister longtemps à un tel traitement, cette alternance de douleur et de plaisir finissent par se mélanger en un maelström de sensations paradoxales. Il gémit tandis qu’elles se sourient avec un brin de sadisme et lui offrent un crescendo de ressentis.
— Lâche-toi Juliette, on est entre nous ! C’est pas comme en soirée… Fais tout ce qui te plaît !
Juliette, fouettée par les encouragements de son amie, ne résiste pas plus longtemps. Elle se débarrasse enfin de tous ses scrupules et de sa fichue timidité, et fait valser son top et son soutien-gorge. Elle s’affiche poitrine nue, en toute impudeur, préférant garder pour l’instant sa jupe et sa culotte, dernier rempart de sa vertu compromise. Elle se lève, pose un pied de part et d’autre du visage du soumis, lui offrant une vue imprenable sur ses dessous. Elle reste ainsi un instant pour savourer le moment, se réjouissant de ce qui va suivre. Chaton l’encourage aussi, à sa manière, en se léchant les lèvres. Une invitation sans équivoque.
Juliette n’hésite plus, elle retire sa culotte d’un geste vif, et s’assoit carrément sur son visage, l’étouffant à demi dans sa moiteur et ses senteurs. Elle s’inquiète un instant.
— ça va ? Tu respires un peu quand même ?
Le soumis hoche la tête comme il peut, et Juliette frémit de plaisir ; il vient d’effleurer un endroit sensible. Elle se positionne mieux et dispose les volants de sa jupe pour cacher leurs agissements.
— Si jamais tu ne respires plus assez, tu me donnes une petite tape sur la hanche et je me relèverai, d’accord ?
Nouveau hochement de tête, nouveau frisson de plaisir. Juliette ne se retient plus, elle oscille d’avant en arrière sur le visage offert, ondule sur les lèvres chaudes, de façon à inviter la douce langue à la lécher dans ses replis les plus cachés. Son plaisir ne tarde pas à monter, irrésistible, et il la submerge, emportant tout sur son passage. Elle jouit fort, sous les yeux amusés de son amie spectatrice, dont le regard ajoute à son excitation. Elle tente d’étouffer ses cris en se mordant la main pour ne pas ameuter tout le voisinage, crispant ses cuisses autour de la tête de Chaton. Une pression qui s’ajoute à la pression exercée sur son sexe que Camille ne lâche pas une seconde. C’en est trop, il jouit à longs traits, le corps secoué de spasmes, menaçant d’éjecter Juliette chevauchant toujours son visage.
Ils reviennent sur terre tous les deux et se relèvent tout étourdis, sous le regard taquin de Camille.
— C’était bon, on dirait ?
Ils se mettent à rire, confus. Toute la folie du moment s’est envolée dans la jouissance, Juliette se sent un peu penaude de s’être autant abandonnée. Camille dissipe vite son embarras en proposant de terminer le champagne et de trinquer une dernière fois tous les trois.
— Et puis je vous mets dehors, c’est que je bosse moi demain !
Les deux amies s’étreignent.
— On se revoit bientôt, promet Camille, et on recommencera, c’était chouette…
Juliette retient la question qui lui brûle les lèvres : quand ? Ses pensées s’évadent vers son soumis de compétition ; elle se sent armée pour le retrouver, fin prête pour le combat final ! Cette fois, elle invitera son amie pour varier les plaisirs.
The end, pour l’instant
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