Jouer au medical play pour de vrai… une idée bizarre pour « adoucir » un examen médical pas très agréable que je redoutais… un jeu avec moi-même, en silence, sans le consentemant de ma partenaire – qui n’en saura jamais rien.
Je ne dis pas que c’est une bonne idée, peut-être qu’il n’est pas bon de « tout mélanger » ? Je partage juste mon expérience.
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On ne peut pas jouer les autruches éternellement, il s’agit d’être raisonnable et de rattraper mon retard dans ces examens médicaux que je déteste encore plus que les corvées administratives, c’est dire.
La mort dans l’âme, je prends enfin rendez-vous pour une mammographie + échographie, et me présente le jour J, telle la condamnée au bûcher.
Bonne surprise, la responsable des radios est très souriante et charmante, voilà qui allège tout de suite l’atmosphère ! Mes pensées s’égayent : et si je vivais ce moment déplaisant comme une séance BDSM, une séance avec des ordres, et des sensations insolites à la clef. L’opératrice radio sera ma maîtresse pour quelques instants, je vais lui obéir docilement en tous points ! Un jeu à son insu, auquel je serai la seule à jouer, en secret… Je me déshabille promptement à sa demande et me plaque contre la machine qu’elle m’indique, un appareil digne d’un film SF des années 60. L’opératrice-dominatrice s’approche de moi, tout contre moi, je sens son souffle dans mon cou. Elle me manipule pour me positionner au mieux contre cette machine : elle me soulève un bras, abaisse mon épaule, pivote ma tête, déplace mon sein, le repositionne, m’invite à me coller un peu plus encore pour ne faire qu’une avec cette machine qui m’enlace trop fort dans ses bras mécaniques. Je me laisse faire avec un certain plaisir masochiste, que je camouffle soigneusement évidemment. Elle me laisse seule, disparaît dans une pièce vitrée, je n’ai plus que le son de sa voix, depuis un haut-parleur. S’ensuit une petite séance de breath play :
— Ne bougez plus, retenez votre respiration ! … Voilà, vous pouvez respirer.
L’étau se desserre, je m’écarte des bras de métal et me sépare provisoirement de la machine. Je vais encore « l’embrasser » 3 ou 4 fois, et « profiter » des manipulations de l’opératrice qui s’applique à me coller au plus près des plaques froides qui vont serrer mes seins jusqu’à l’insupportable, avant la séance de breath play à distance. Mais je suis prête à tout endurer pour ma maîtresse secrète !
Elle me fait un grand sourire, qui me réchauffe comme un câlin d’after care :
— Voilà, c’est terminé, je vous emmène à la la salle d’échographie.
J’attends ma nouvelle tortionnaire à moitié nue et frissonnante. Cette fois, c’est un vrai choc, la radiologue qui va procéder à mon examen est belle comme le jour ! Elle aurait toute sa place dans une série médicale, elle est même bien plus belle que Miss Grey ici présente ! Je suis pétrifiée sur place et je me coule à nouveau tout naturellement dans le rôle de la soumise qui va jouer au medical play avec sa maîtresse.
Les sensations sont bien plus plaisantes ! Elle m’invite à m’allonger sur un lit, et s’approche au plus près de moi avec sa chaise à roulettes. Elle m’examine d’abord avec ses petites mains froides et me palpe partout, y compris sous les bras – j’essaie de ne pas rire, ce serait malvenu, et de ne pas avoir des pensées trop lubriques quand même. Elle me badigeonne les seins d’un espèce de lubrifiant et fait glisser une manette glacée partout sur ma poitrine. Elle se réchauffe vite sur ma peau brûlante, et cette promenade de l’engin sur mes seins se révèle des plus agréables, surtout accompagnée des petits compliments appréciateurs du docteur. Des compliments particuliers, très différents de ceux susurrés sous la couette : « vos seins sont très bien, il n’y a pas de kyste, même bénins, il n’y a pas d’anomalie, ils sont parfaits… » Médicalement parlant bien sûr, je ne me fais aucune illusion ! Nous parlons de choses et d’autres, toujours dans le domaine de la santé bien sûr. J’ai une envie folle de m’attarder auprès d’elle pour continuer à la regarder, si jolie et irradiant littéralement de gentillesse. Je fonds complètement ! Mais une fois tous les sujets de conversation épuisés, je dois me résoudre à la laisser travailler et me rhabiller.
Je retourne dans la salle d’attente un peu étourdie par ce qui s’est passé et la façon dont j’ai vécu ces examens médicaux plutôt pénibles normalement. Finalement, c’est comme à l’école : on peut finir par aimer des matières qu’on détestait, grâce à une prof ou un prof ! Là j’ai apprécié, et c’est grâce aux personnes qui se sont occupées de moi.
J’en étais là de mes pensées en attendant mes bons résultats, quand la docteure s’avance vers moi d’un pas vif. Mon cœur fait un bond : est-ce qu’elle vient vers moi pour me donner son numéro de téléphone ? Mais nous ne sommes pas dans une soirée fetish, elle se contente de me remettre des documents suite à nos échanges : des compléments d’information. Je la remercie chaleureusement, touchée, rien ne l’obligeait à imprimer ces papiers pour moi. On se dit à l’année prochaine ou la suivante – avec un brin de mélancolie de mon côté, je ne suis pas près de revoir ma belle doctoresse. Et c’est tant mieux aussi.
– Photo : prise sur le net, et de la série Grey’s anatomy
2 commentaires
Merci Michel pour ce retour ! oui, il faut trouver des trucs et astuces pour surmonter les moments désagréables !
Très belle séance de médical play qui, si l’on vous croit, chère Clarissa, n’a fait que réveiller vos sens ! Je n’ai aucun mal avec ce récit, j’ai souvent accompagné mon épouse pour savoir que ce n’est pas une partie de plaisir. Mais puisque votre imagination est sans limites, ça fait une expérience vécue avec plaisir malgré tout.