Océane ne s’attarde pas sur le sable, elle court vers la mer et se jette dans les vaguelettes de la Méditerranée. Elle se sent libre comme une sirène sans le sempiternel maillot de bain lui collant à la peau. Délicieuse sensation de l’eau s’infiltrant partout ! C’est comme si elle faisait l’amour avec la mer : les courants caressent ses seins, se faufilent entre ses jambes… Elle nage jusqu’à épuisement, répugnant à retrouver la terre ferme.
La plage est déserte, il n’y a strictement rien à contempler, c’est l’heure de la sieste. Océane s’étend sur sa serviette, les jambes légèrement entrouvertes, et s’offre à la morsure du soleil. Quand elle aura trop chaud, elle plongera de nouveau dans l’eau fraîche. Elle pose son chapeau sur son visage et s’assoupit peu à peu.
Toute sa peau cuit, y compris les douces lèvres de son sexe, mais la jeune fille sommeille, abrutie de chaleur. Elle manque de courage pour se relever et aller se baigner. D’ailleurs, ce n’est pas la peine, quelqu’un se penche sur elle, l’aspergeant de gouttelettes glacées. Elle sort de sa torpeur et se force à faire semblant de dormir pour prolonger cette sensation de fraîcheur, tandis que l’inconnu s’ébroue au-dessus d’elle. Soudain, la pluie froide s’arrête, c’est une langue tiède qui vient humecter son sexe desséché par le soleil. Il s’ouvre avec reconnaissance.
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