Les plaisirs de la plage

Un petit extrait de mon roman Le Village des soumises sur ma chaîne Youtube :  sur les plaisirs de la plage – tant que c’est d’actualité !
– J’ai eu du mal à trouver un passage qui ne soit pas censuré direct !
.
Ps : me relire six mois après me donne des sueurs froides, je voudrais changer plein de choses, des tournures de phrases, des mots qui ne vont pas du tout… et puis d’autres idées me viennent, il faudrait compléter… Trop tard ! Alea jacta est..
– C’est le plus difficile je trouve : décréter que son manuscrit est terminé, après une énième relecture où l’on ne voit plus rien, alors qu’il reste très très imparfait. Mais le but étant de se distraire et de se faire plaisir, pour moi comme pour mes lectrices et lecteurs, j’espère qu’il est atteint malgré tout !
.
   Pour ceux et celles qui préfèrent lire, je recopie l’extrait :
.

   Océane ne s’attarde pas sur le sable, elle court vers la mer et se jette dans les vaguelettes de la Méditerranée. Elle se sent libre comme une sirène sans le sempiternel maillot de bain lui collant à la peau. Délicieuse sensation de l’eau s’infiltrant partout ! C’est comme si elle faisait l’amour avec la mer : les courants caressent ses seins, se faufilent entre ses jambes… Elle nage jusqu’à épuisement, répugnant à retrouver la terre ferme.

La plage est déserte, il n’y a strictement rien à contempler, c’est l’heure de la sieste. Océane s’étend sur sa serviette, les jambes légèrement entrouvertes, et s’offre à la morsure du soleil. Quand elle aura trop chaud, elle plongera de nouveau dans l’eau fraîche. Elle pose son chapeau sur son visage et s’assoupit peu à peu.
Toute sa peau cuit, y compris les douces lèvres de son sexe, mais la jeune fille sommeille, abrutie de chaleur. Elle manque de courage pour se relever et aller se baigner. D’ailleurs, ce n’est pas la peine, quelqu’un se penche sur elle, l’aspergeant de gouttelettes glacées. Elle sort de sa torpeur et se force à faire semblant de dormir pour prolonger cette sensation de fraîcheur, tandis que l’inconnu s’ébroue au-dessus d’elle. Soudain, la pluie froide s’arrête, c’est une langue tiède qui vient humecter son sexe desséché par le soleil. Il s’ouvre avec reconnaissance.

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

À propos de l’auteur

Blogueuse et autrice