Roland-Garros

2022-05-24 10
  
    Hier, j’ai passé la journée à regarder de beaux garçons se renvoyer la balle    
    – et des jolies filles aussi  !
    J’ai bien stressé  je me suis prise au jeu, je me suis enflammée, j’ai vibré ; le suspense s’est parfois révélé à la limite du supportable, par exemple quand le score est à 40-40 dans un jeu, et que chacun prend l’avantage à tour de rôle…

    Je n’ai pas pu m’empêcher de noter quelques scènes troublantes, en marge du plaisir de regarder les matchs.
    — Les filles portent des jupettes légères qui volètent au vent, elles n’ont pas de poches, alors elles coincent la seconde balle de service dans leur culotte ou leur shorty ! — j’avoue que la première fois, je n’en ai pas cru mes yeux, et j’ai guetté leur manège à chaque service pour être bien sûre !
    — A la fin d’un match, la joueuse donne sa serviette à un fan, après s’y être copieusement épongé le visage durant tout le match. J’étais déçue qu’il n’y fourre pas aussitôt son nez !
    — Les jeunes ramasseuses de balles tiennent un parasol au-dessus des joueuses lors des pauses, pendant qu’elles se désaltèrent. Ambiance légèrement coloniale sur les bords… 😉 Idem chez les garçons. Pendant ce temps-là, leur garde du corps, en costume noir sous le soleil, scrute le public, pour éviter tout débordement d’affection de la part d’un fan je suppose.

    Photos : Karolina Pliskova, Benoit Paire
 
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2 commentaires

  1. Clarissa a écrit :

    Oui, c’est vrai, les similitudes sont nombreuses… dépasser ses limites, souffrir dans l’effort, et puis atteindre une sorte de subspace… oui, ce serait super intéressant d’étudier les correspondances entre ces deux mondes !

  2. jouet bertrand a écrit :

    chere Clarissa,
    Le monde du sport est souvent trés troublant, c’est je pense souvent un univers ou le Bdsm se vit sans le dire. J’ai dernièrement écouté une émission sur France Culture sur l’alpinisme et les mots utilisé par les grimpeurs sont si proche de ce que l’on peut dire et ressentir après une longue séance. J’aimerais qu’une personne puisse approfondir ce lien entre la souffrance, les codes, les relations avec son entraineur…et ce que définit le Bdsm…

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