Hiver vestimentaire

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    Plaisir de fille : se préparer pour un rendez-vous galant !
    Certes, il s’agit d’un simple déjeuner amical, aucun we torride à Venise en vue (c’est déjà fait en plus), mais j’ai envie de me mettre en condition, car ce midi, je retrouve un ami inconnu (cela ressemble à un oxymore, mais c’est une réalité avec l’avènement des réseaux sociaux), et on va discuter de choses légères et sensuelles ! (bon, ok, de pratiques sexuelles et bdsm bien hard, pourquoi vouloir toujours enrubanner et enjoliver les choses ! C’est pour la bonne cause, c’est pour vous, mes abonnés chéris… et mon insatiable curiosité !).
    Donc, se mettre dans l’ambiance : choisir avec soin un joli ensemble de lingerie – c’est fou ce qu’un peu de dentelle invisible peut donner de l’assurance ! – puis, une petite robe noire ajustée mettant en valeur mes formes, du moins je l’espère. Me souvenir de mon angine carabinée du mois dernier, enfiler un pull à col roulé, rajouter un gilet fin, puis un gilet épais. Coup d’œil au thermomètre : 0°. Ah oui, quand même, je vais frissonner, et non de plaisir ! Mettre une veste en laine pour assurer, malgré le côté « je sors d’une réunion de travail ». Je peux à peine bouger les bras, mais au moins j’aurai chaud.
    Hésiter entre mon manteau rouge sexy et ma doudoune de ski douillette, opter pour la doudoune, on ne va quand même pas risquer un rhume pour les beaux yeux d’un quasi inconnu !
    Une écharpe, un bonnet, je suis fin prête. Coup d’œil au miroir… c’est très réussi, je ressemble comme deux gouttes d’eau au bonhomme Michelin ! Soupir… Me souvenir qu’il s’agit juste d’une interview en vue d’un éventuel futur article pour mon blog, je ne joue pas ma life !
    otto_visuel_affiche_retrouche_1Une fois dehors, j’ai bien chaud, je me félicite de ma prévoyance, quand soudain, un coulis d’air froid se faufile sous mon manteau, ma robe, pour atteindre un certain endroit secret. Damned. J’ai oublié de me couvrir « là » ! Sexy attitude oblige, je porte des bas, et une brise glacée vient chatouiller ma peau nue juste en haut des cuisses, et un peu plus haut aussi, entre mes jambes, là où on a si chaud d’habitude. La fine dentelle de mes dessous ne me protège en rien, le froid de l’hiver me titille désagréablement comme la main d’un amant trop pressé.
    Mais plus pour longtemps, le déjeuner épicé qui m’attend devrait me réchauffer tout à fait. Partout !

   Photos : la comtesse Greffulhe

5 commentaires

  1. Clarissa a écrit :

    et merci pour tes compliments !

    1. Clarissa a écrit :

      Merci chère complice d’écriture ! Je serai ravie de te lire sur ce thème chaud et froid bisous !

  2. Clarissa a écrit :

    Oui, ce serait amusant de lire les pensées de l’ami en miroir : cravate ou non, veste ou pull, anorak ou manteau noir, homme des bois ou intello de bureau… On croit que c’est plus simple pour les hommes, mais je pense qu’ils traversent les mêmes affres que nous ^^ – Pour l’anecdote, j’ai réalisé, à la fin heureusement, sinon ça m’aurait perturbée, que je portais une botte noire pointue au pied gauche, et une botte noire à bout rond au pied droit…

  3. Bleue a écrit :

    J’adore, Clarissa ! Je pensais justement écrire un texte sur le même sujet prochainement. La chute est…. splendide. Merci et au plaisir de te lire à nouveau. Bisous.

  4. Tibo a écrit :

    Synchronicité l’ami peut-être se pose les mêmes questions. J’adore ce récit, et la chute (ou l’élévation, au choix). Bon rendez-vous et merci de nous régaler de ces billets. Tibo

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