Activité des vacances nuageuses : on dirait que je dessine en toute innocence, mais en fait, je tente une allégorie de la domination, rien que ça ! Je me dis que la lune ressemble au C de Clarissa, et mon imagination s’emballe…
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La lune a capturé un rayon de soleil, une jeune fille aux cheveux d’or qui tardait à se coucher. Elle rayonnait, affleurant l’océan, refusant la disparition. La lune n’a pas résisté, elle l’a enlevée, resserrant ses bras d’argent autour de sa taille dorée.
Elle la goûte avec délectation, se nourrit de sa lumière, l’absorbe et grandit, nuit après nuit. L’or se fond dans l’argent, la lune gagne en brillance, illumine le ciel, pleine, emplie de son rayon de soleil bien aimé avec lequel elle fusionne, avant de le le libérer peu à peu, à regret.
Le rayon de soleil s’envole rejoindre ses sœurs. Elle se promet de revenir bientôt revivre une nuit étoilée. Elle traînera à la surface de la mer jusqu’au crépuscule. Elle s’offrira à cette lune gourmande qui l’étouffera de ses bras et de ses baisers avant de la dévorer.
Avec toute votre indulgence pour le dessin, inspiré d’un album de coloriage…
