J’ai toujours évité de lire ce grand classique de la littérature érotique…
Il figurait pourtant aux côtés d’Histoire d’O, de L’amant de lady Chatterley, des nouvelles d’Anaïs Nin… dans la bibliothèque familiale, mais je n’ai pas eu la curiosité de le lire, contrairement aux autres dévorés en cachette. Une intuition peut-être : c’était un livre différent, qui allait me faire mal… Par paresse aussi, je préférais des auteurs aux styles plus accessibles.
Plus tard, je ne me suis pas montrée plus courageuse, je me suis contentée d’effleurer le sujet en lisant un extrait par ci par là, goûtant les qualités d’écriture de l’auteur, sans jamais ressentir l’envie d’aller plus loin…
Et puis il est venu à moi, sous la forme d’un cadeau empoisonné, encensé, et je n’ai plus le choix, le moment est venu, il faut y passer une bonne fois pour toutes : lire Sade !
– Car peut-on écrire une romance sans connaître son mythe fondateur, le ténébreux et mystérieux Darcy d’Orgueils et préjugés 😉
Et peut-on prétendre écrire des textes érotiques, bdsm de surcroit, sans connaître Sade ?