J’avais très envie de lire Chair d’Ombre, de Vera Mar, attirée par la couverture, belle et mystérieuse à la fois (je suis d’ailleurs désolée de ne pas la montrer dans son intégralité, Facebook ayant déjà censuré mon blog, pourtant bien innocent, à plusieurs reprises), attirée aussi par la personnalité et la plume de l’auteure… un grand merci aux Editions Tabou de me l’avoir envoyé !
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Chair d’Ombre raconte l’histoire d’Oxymore, une femme pleine d’appétits et de curiosité.
Après plusieurs déceptions et séparations, Oxymore se retrouve libre d’explorer sa sexualité comme elle l’entend, et il lui reste beaucoup à découvrir même si elle n’a jamais eu froid aux yeux. Oxymore, c’est son pseudo sur les sites de rencontres, pour évoquer ses contradictions, un pseudo qu’elle a adopté ; Oxy pour ses proches.
Fantasque, sensible, indépendante, Oxymore évolue en liberté, sans attaches, hormis ses deux meilleurs amis et son travail dans un musée. Elle profite de la vie, on la devine gourmande, éprise de mets fins, de vins et de champagne, d’art, d’élégance et de sensualité ! Elle ne demande qu’à s’amuser et apprendre, au fil de ses rencontres.
Tout commence en douceur, avec un amant qui l’initie aux délices du Tantra, avant qu’Oxymore n’expérimente une sexualité plus corsée, dans l’univers BDSM, guidée par un Maître qui a décelé ses goûts et son potentiel. Curieuse et tentée, Oxymore se laisse entraîner, au point d’être mêlée malgré elle à certaines pratiques extrêmes et de risquer de se retrouver prise au piège.
Oxymore aime, souffre, tente d’oublier sa souffrance à l’aide d’une autre souffrance, entre les mains d’un dominant qui ne lui plaît guère, mais qui lui ouvre les portes d’un monde fascinant et l’aide à se lancer en tant que dominatrice.
J’ai dévoré ce roman, écrit dans un style très fluide, agréable et littéraire à la fois. Je l’ai lu d’une traite ce week-end, ne pouvant quitter l’héroïne embarquée dans des aventures dignes d’un thriller, après un début tout en sensualité. La tension monte peu à peu, j’ai vibré et je me suis inquiétée pour elle ! Oxymore a beau se montrer forte, elle est confrontée à des épreuves hors-normes.
Les scènes érotiques sont très belles, très variées. On vit aussi bien des scènes intimes, lentes, que d’autres bien plus intenses, où la douleur se mêle au plaisir. J’ai particulièrement aimé les récits des différentes soirées auxquelles participe Oxymore, des soirées pleinement BDSM, entre passionnés ; ils n’effleurent pas le sujet, ils s’y plongent à fond ! Et nous emportent avec eux… Des fêtes secrètes, luxueuses, extrêmes… j’aimerais participer à de telles soirées ! Oxymore y croise différents soumis et soumises, des amitiés semblent sur le point de se nouer, je me serais bien attardée avec tel ou telle plus longtemps… J’ai particulièrement goûté les passages « fetish », où un fétichisme est mis en valeur. Les fétichismes sont parfois difficiles à comprendre, et l’auteure a su transcrire à merveille les motivations, les sensations, ressenties par les fétichistes, que ce soit à propos d’une matière, d’une pratique, comme le pet play.
— Difficile de rédiger une chronique sans trop en dire ! J’aimerais vous en raconter bien plus, mais j’en ai déjà trop dit, et je préfère vous laisser savourer l’histoire et ses surprises !
Présentation de l’éditeur
Au sortir d’une douloureuse rupture sentimentale, Oxymore rencontre Klaas, un homme étrange… Lorsque celui-ci lui propose de l’initier aux jeux de domination afin de faire d’elle une Maîtresse, Oxymore accepte, entraînée par son insatiable curiosité. Loin de se douter de ce qui l’attend, elle va graduellement pénétrer dans un univers inquiétant, à l’image de la fascination de Klaas pour l’extrême. Impliquée bien malgré elle dans son « jeu final », réussira-t-elle à préserver son intégrité ?
Un roman envoûtant, authentique et excitant qui emmène le lecteur dans une histoire originale et élégante, à l’image de son auteure.
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Editions Tabou
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