Domination romantique

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« Domination romantique », l’expression n’est pas de moi, mais de Paris Derrière. Elle m’a inspiré un petit texte, prélude peut-être à d’autres développements…
Les soirées passées – Nuit élastique, Primal sin – ; et à venir – Les sévices de K, La nuit Dèmonia – riches en expériences, visions, nourrissent aussi quelques histoires qui mûrissent doucement…

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Elle aime les soirées Fetish, elle aime le dress code, les tenues extravagantes, elle aime la musique, danser, les mises en scène, les performances, les amis qu’elle retrouve à chaque fois, les nouvelles rencontres pleines de surprises ; elle aime l’ambiance bienveillante, festive, en dépit des coups de fouet qui retentissent ça et là.

Il y a juste un bémol. Dans ces soirées, il faut s’afficher dominatrice ou soumise, l’entre-deux n’est pas de mise, et puisqu’elle doit choisir, elle vient en dominatrice. Elle se montre trop douillette, la seule perspective d’une petite fessée la fait frissonner. Surtout ne pas se faire attraper dans un coin sombre ! Pour la soumettre, il faudrait la subjuguer ;  un regard de braise, une poigne de fer, ne suffiraient pas. Elle ne pourrait offrir sa liberté qu’à un homme qu’elle admire profondément, pour son intelligence, ses valeurs… Ou bien, il faudrait qu’un maître attentionné s’approche discrètement pendant qu’elle danse, ivre de musique, un homme qui mesure ses gestes, l’étrangle doucement, juste pour que ce soit bon, tire légèrement, lentement sa masse de cheveux, lui fasse explorer de nouvelles sensations ; un homme qui la serrerait un peu trop fort dans ses bras, l’embrasserait à l’excès… là elle pourrait se laisser faire peut-être, elle basculerait peu à peu, jusqu’à se laisser entraîner dans une séance de bdsm soft, en confiance.

Elle vient donc en dominatrice, une dominatrice qui n’aime que les massages, les caresses, intéressée surtout par les fétichistes du pied. Une dominatrice de pacotille qui montre peu de goût pour des sévices plus hard, le martinet, le fouet, la fessée, l’électricité… Une dominatrice qui n’a pas envie d’humilier, mal traiter… mais songe plutôt à des tortures finement psychologiques. « Vanille », diraient les pro du milieu, avec un air légèrement réprobateur. Elle est fascinée pourtant par ce qu’endurent certains soumis voulant prouver leur vénération. 281e943b89347797f611817a3aa6d51b--sexy-catwoman-batman-and-catwoman

Ce qu’il lui faudrait, c’est un soumis dédié à son plaisir, qui la caresse et la masse des heures sans se lasser, la laisse décider du début et de la fin, aller et venir à sa guise, accepte que d’autres mains se posent sur elle aussi, car un seul homme ne pourra jamais la combler totalement. Un soumis qui lui jure fidélité et appartenance, pour la beauté du don, quand elle ne lui promet qu’un peu d’attention, attentive à garder toute sa liberté de mouvement ; qui se contente de cette domination en douceur, oxymore littéraire, sacrilège dans l’univers bdsm, pouvant comporter une certaine part de cruauté aussi, à sa manière.
Elle voudrait un soumis qui ne soit pas uniquement un cavalier de soirée, un chevalier servant à l’écoute de ses moindres désirs, mais un ami aussi, qui la couvre de mots doux, lui montre qu’il pense à elle souvent, qui répond présent si elle a besoin de le voir, là, tout de suite, un ami toujours d’accord pour l’aider, l’accompagner dans toutes ses corvées.
Elle l’installerait chez elle, elle le choierait, s’occuperait de lui, il se montrerait heureux de son sort, d’être à elle, il serait à son service jour et nuit, et la caresserait sans fin…

Elle reste donc une dominatrice sans soumis, car un tel soumis n’existe pas – Les soumis qu’elle croise en soirée se présentent le plus souvent avec leur « liste de courses » : celui-là veut être griffé, celui-ci piétiné, certains réclament des pinces, d’autres des fessées… – Elle préfère oublier les exigences les plus dingues de certains « soumis ».
Jusqu’à cette fameuse soirée.
Et ce fut la fin de sa liberté.

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    J’ai rajouté une nouvelle catégorie de liens dans la colonne de droite du blog, tout en bas : « soirées », car vous êtes nombreux, enfin, quelques uns, à me demander des idées et des adresses !
Je vous renvoie aussi sur les agendas de Paris Derrière et de Vapeurs d’Alcôve, deux mines d’infos, tout y est – ou presque.
Donc, finies les excuses foireuses du style « Oh, dommage, je ne savais pas… » – je vais finir par sortir mon martinet ! – et les demandes impossibles à satisfaire « vous me prévenez la prochaine fois ? », car aussi étrange que cela puisse paraître, il n’y a pas qu’un seul lecteur curieux qui me pose des questions, voire qui espère que je lui tienne la main pour lutter contre sa timidité ;-). N’ayez pas peur, venez, le fouet, c’est seulement si on en a envie !

      Photos : Film The Dark knight rises. Batman et Catwoman, the couple fétish du cinéma… latex, vinyle, et masques.

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