Je connaissais déjà Laslo Sardanapale depuis la soirée Embrassez qui vous voulez organisée au Taken…
Mercredi soir, j’ai participé à son premier « festin« , une soirée plus intime qui sera proposée chaque mois. Le principe : un intervenant présente son projet, répond à nos questions, pendant que nous nous régalons d’un délicieux dîner entre joyeux convives. Cool !
Je retrouve avec grand plaisir Divine Alcôve, restaurant libertin que j’apprécie beaucoup, pour la qualité de ses plats et son accueil chaleureux. Je suis en avance avec quelques autres convives, Julia Palombe nous ensoleille de ses récits de vacances à l’ombre du Stromboli (envie de partir en Italie tout de suite !). Son nouveau clip sort aujourd’hui ! Chouette message sur la liberté d’être soi-même.
Plein d’amis et connaissances nous rejoignent peu à peu, je me réjouis de revoir tout le monde, de nombreux acteurs gravitant dans le monde de l’érotisme : Ressan, qui photographie si bien les libertins ; Flore Cherry, organisatrice des écrits polissons, entre autres ; Arthur Vernon auteur et metteur en scène ; Swingsy, site de rencontres entre libertins, qui me taquine toujours : Mais quand est-ce que tu t’inscris ! Tu es la première à qui j’ai parlé de mon projet, il y a plus d’un an ! En tout cas, il a excité ma curiosité, et je vais creuser, l’interviewer, et vous raconter… ; Mademoiselle A, solaire, resplendissante, bourrée d’énergie – de retour au théâtre Trevize le 8 novembre – et Cyrille Devaud ; Belen Lorenzo, actuellement sur les planches avec « La logique des femmes » ; Miss Dactari, blogueuse libertine ; Melany qui organise les soirées Drôles de dames…
Jacques-Olivier Liby, des avocats du diable est invité pour nous parler du Prix de la nouvelle érotique (PNE) dont il est à l’initiative. Jacques-Olivier est un orateur passionnant et passionné, fascinant à écouter, et ce soir, je retombe sous le charme à nouveau.
Pour la troisième année consécutive, les candidats vont écrire la nuit du changement d’heure, le 28 octobre. Deux contraintes : un thème et un mot de la fin, qui ne seront révélés qu’à minuit. Remise des textes : 7h du matin ! Une performance d’écriture, dans une ambiance joyeuse sur les réseaux sociaux, et parfois en live, dans des cafés… Afin de garantir une lecture approfondie de chaque texte par le jury, le nombre des participants a été limité à 300 cette année.
Jacques-Olivier et son épouse Peggy nous expliquent dans quel esprit ils organisent ce prix. Il s’agit de faire sortir la littérature érotique du carcan dans laquelle elle évolue aujourd’hui encore. La littérature érotique ne devrait pas être un sous-genre un peu honteux, réservé aux maisons d’édition spécialisées, caché dans un coin des librairies, mais figurer au grand jour, rejoindre la littérature généraliste. Ils espèrent aussi faire émerger de nouveaux talents, dénicher de nouvelles plumes.
Le recueil Ta maîtresse, humblement, et autres nouvelles, issu du prix de la nouvelle érotique 2016 vient de paraître au Diable Vauvert.
(Rien à voir avec le PNE, mais j’ai envie de le noter, Jacques-Olivier nous confie ce qui lui évoque le mot libertinage : nager en liberté. J’ai envie de rajouter : en eaux troubles)
Flore Cherry lui succède pour évoquer le salon de la littérature érotique , il se déroule le 26 novembre prochain autour des maisons d’éditions érotiques La Musardine, Tabou, Blanche. Entre les jeux, les défis d’écriture, les conférences, les auteurs en dédicaces, la journée promet d’être intense ! Un débat passionné s’instaure entre les participants : pourquoi ne pas ouvrir le salon à d’autres maisons d’éditions ?
Des quizz sont lancés, nous gagnons des places pour les écrits polissons ou le salon de la littérature érotique, le merveilleux livre de Ressan ; nous sommes tous couverts de cadeaux : des échantillons de parfums intime de Madame Marie-Line, des porte clefs libertins Mon bijou libertin, des places de théâtre pour aller voir La logique des femmes, et le recueil de nouvelles du PNE 2016.
A table, je me retrouve entre filles ! En face de moi, Gaëlle, complice de soirée bdsm, grande dominatrice, nous nous réjouissons de la Nuit Dèmonia qui approche. Je suis très bien entourée par deux jeunes femmes extraverties, extravagantes, n’ayant peur de rien, elles m’ont fait rire aux larmes ! Mademoiselle A, intenable, infernale, toujours prête à ruer dans les brancards, un tempérament de feu, n’hésitant pas à provoquer toute la salle et mettant une sacrée ambiance, pour notre plus grande joie à tous ; et Belen, actrice très investie dans l’Erosticratie, qui m’a régalée de récits plein d’humour avec force mimiques et grands gestes…. (Je vois déjà le one woman show, chacun de ses récits valait un sketch à lui tout seul ! Et si elle se met en Duo avec Mademoiselle A, ce sera explosif !). J’aurais voulu tout mémoriser pour vous raconter, je me souviens juste qu’il fut question à un moment donné de la Fistinière, gîte super sympa dédié au fist ! Si, si, il existe vraiment !
Une excellente soirée, un grand merci à l’organisateur ! Seul regret, le temps manquait pour discuter avec tout le monde, j’aurais voulu feuilleter le livre de Ressan, bavarder avec chacun… lors du prochain festin peut-être ?
Photos prises sur la page Facebook des festins de Sardanapale : la Divine Alcôve fin prête avant le lancement des festivités